Plus de 5 millions d'élèves inscrits dans le cycle primaire ont rejoint, hier mercredi, les bancs de l'école à travers l'ensemble du territoire national après plus de sept mois de vacances à cause de l'épidémie du Coronavirus (Covid-19) qui a imposé la fermeture des établissements scolaires depuis le 12 mars dernier, soit, rappelle-t-on, à une semaine des vacances du printemps dernier. Dans des conditions sanitaires, a-t-on constaté, exceptionnelles, en raison de la propagation de ce virus. Au niveau local, les personnels, tous corps confondus, des écoles, ceux des APC mais aussi et surtout des directions de l'éducation, s'employaient pour assurer une rentrée scolaire sereine. Si pour les élèves, parés, à l'occasion, de leur plus beaux atours, la joie de reprendre les bancs des établissements scolaires était au rendez-vous, chez les parents, bien qu'ils se soient conformés au protocole sanitaire de prévention mis en place, l'engouement d'antan a cédé la place à la peur, l'angoisse et surtout la crainte à cause de la pandémie du Coronavirus qui a obligé un arrêt des cours pendant sept mois, malgré le retard enregistré sur les programmes. Une chose est sûre est que le protocole sanitaire mis en place pour prévenir la propagation de ce virus risque de raviver la peur et panique chez nombre de parents d'élèves. Dimanche dernier, le ministère de l'Education nationale avait dévoilé, les plans exceptionnels de reprise des cours dans les écoles primaires, «en présentiel» dans la mesure du possible, tout en tenant compte de «la nécessaire» préservation de la santé des élèves et des personnels. Appelant, à l'occasion, les directeurs de l'Education (DE), les inspecteurs et directeurs des établissements scolaires à accorder à cette opération toute l'attention nécessaire. Et, a poursuivi la même source, d'élaborer des emplois du temps hebdomadaires adaptables en fonction de la situation de chaque établissement, selon le nombre d'élèves, les groupes pédagogiques, les locaux et de l'emplacement de l'établissement. S'agissant des écoles primaires travaillant avec un système à vacation unique, celles-ci, détaille la même source, devront opter pour la double vacation (matinée et après-midi), sans alternance en répartissant les élèves en groupes. Et que pour alléger le déroulement des cours, un plan exceptionnel est mis à l'œuvre selon qui, les écoles primaires travaillant avec un système à vacation unique, devront opter pour la double vacation (matinée et après-midi), sans alternance en répartissant les élèves en groupes. Chaque groupe pédagogique devant être réparti en deux sous-groupes, avec maintien du même emploi du temps pour l'enseignant (arabe, français et tamazight). Il s'agit également d'adopter le travail par alternance entre les deux groupes tous les deux jours pour une semaine de 5 jours. Et de prévoir une réduction proportionnelle du volume horaire pour chaque matière, tout en se focalisant sur les apprentissages fondamentaux.