A quelques heures de la fin de la campagne référendaire consacrée au rendez-vous du 1er novembre prochain, les déclarations en faveur du contenu du projet de la nouvelle Constitution soumis au vote, se multiplient. Bien qu'il y ait des parties qui n'adhèrent pas au projet et d'autres qui mettent des réserves, plusieurs représentants de l'Etat, des cadres, des universitaires, des économistes et des partis politiques appellent à une participation massive au prochain référendum et en faveur du projet. «Le projet d'amendement de la Constitution mettrait un terme à l'image négative qui colle sur les associations», c'est entre autres déclaration de Nazih Berramdane, le Conseiller auprès du président de la République, chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l'étranger. Accueilli hier au forum de la radio algérienne diffusé sur les ondes de la Chaîne I, Nazih Berramdane a affirmé que ce «projet vise à mettre en place une société civile consciente et impliquée dans la pratique démocratique». Le Conseiller qui a observé plusieurs sorties médiatiques depuis le début de la campagne a expliqué hier que le président de la République «est conscient que la construction d'un Etat de droit, le renouvellement des institutions, ainsi que le changement des mentalités passe par l'amendement de la loi fondamentale». Ceci en rappelant que M. Tebboune, dans son discours de prestation de serment, avait affirmé ses 54 engagements, dont le premier est l'amendement profond de la Constitution, Selon Berramdane, «la nouvelle Constitution permet d'apporter les changements nécessaires à tous les niveaux». La veille, le même responsable avait affirmé, à Bordj Bou-Arréridj, que la société civile sera «le premier allié du redressement de l'Etat», à la faveur du projet d'amendement constitutionnel, soumis au référendum populaire le 1er novembre prochain. Lors d'une rencontre avec des représentants du mouvement associatif et des acteurs de la société civile, à l'université Bachir Ibrahimi de Bordj Bou-Arréridj, M. Berramdane a souligné que «la société civile sera un partenaire actif dans le redressement des institutions de l'Etat dans tous les domaines en participant à la gestion des affaires du pays ainsi qu'au recouvrement de la confiance entre le pouvoir et le peuple antérieurement». Rapporté par l'APS, le Conseiller auprès du président de la République, a également ajouté que les associations qui ont contribué à la rédaction du projet d'amendement de la Constitution «agiront conformément à ce dernier pour prévenir la corruption, et ce, à travers la mise en place de l'Observatoire national de la société civile qui consacrera de manière effective la continuité du processus de concertation entre le sommet de l'Etat et la base». Berramdane a appelé, par la même occasion, les personnes présentes à la rencontre et à travers eux les citoyens, à «participer massivement au référendum pour amender la Constitution le 1er novembre prochain en votant oui pour un changement réel pour une nouvelle Algérie», a-t-on rapporté.