Sahara occidental occupé: le Maroc a expulsé 307 observateurs étrangers depuis 2014    Bourse d'Alger: première réunion du guichet unique pour l'introduction de Pharma Invest    Lutte antiacridienne: l'ASAL met son imagerie satellitaire au service de la CLCPRO    Bureau des médias à Ghaza : plus de 61.000 Palestiniens tombent en martyrs lors du génocide de l'armée sioniste    Education nationale: lancement d'une série de rencontres consacrées aux préparatifs de la rentrée scolaire 2025-2026    Lancement du stage de formation au profit des cadres du ministère des Relations avec le Parlement    Rebiga transmet les condoléances du président de la République à la famille du Moudjahid Mahfoud Ismaïl    Acharnement contre l'Algérie: L'extrême droite française décriée, ses arguments déconstruits par des compatriotes    Arkab reçoit une délégation de l'Uniprest    Oran: lancement des Journées portes ouvertes sur les Forces Navales    Hadj 2025: Lancement de l'opération de paiement des frais à travers toutes les wilayas du pays    Formation professionnelle : des offres de formation plus adaptées aux besoins du marché du travail    Nouvelle publication sur le maître du Chaâbi El Hadj M'Hamed El Anka signée Abdelkader Bendameche    L'Algérie et l'UE discutent de leur coopération pour les prochaines années    Adopter une approche moderne dans la formation et l'accompagnement    Quelles sont les ingrédients d'exigences de capacités minimales ?    Ces médias qui mènent campagne contre l'Algérie en France    Alger : l'artiste Cheloufi présente son exposition "Koum tara"    L'Opéra d'Alger vibre au rythme des "Mélodies de l'authenticité et du patrimoine"    la coopération militaire et sécuritaire avec les grandes puissances, le cas de l'Otan et du dialogue méditerranéen    La Belgique réaffirme son plein soutien au processus politique de l'ONU    Un mort et 3 autres blessés dans un accident de la circulation à Oum Droue    Une vielle femme asphyxiée par le monoxyde de carbone    Un homme tue sa femme par strangulation à Béni Zantis    Ligue 1 Mobilis : le MCA veut boucler la phase aller par un nouveau succès    Les Bleus se noient à Zagreb    Ligue 1 : le MC El Bayadh prépare la phase retour à Oran    Un régime de copains et de coquins ; une putrescence qui s'étend, altérant la France et aliénant les Français ! (Partie II)    Le chahid Cheriet Ali-Cherif, un modèle de résistance, de défi et de loyauté envers la patrie    Ballalou met en avant les efforts de l'Etat    Tour national de cyclisme des Ziban 2025: victoire d'Oussama-Abdallah Mimouni    Foot: l'Algérien Djamel Haimoudi nommé superviseur général de l'arbitrage en Tunisie    AGO de la FAF: adoption à l'unanimité des bilans moral et financier de l'exercice 2024    Journée d'étude, le 13 février à Adrar, sur les explosions nucléaires    Le rôle des jeunes dans le développement des régions frontalières souligné    Signature d'un protocole de coopération en matière de formation policière        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



«Il est important de disposer d'une politique sportive»
Mustapha Larfaoui (président d'honneur de la FINA)
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 11 - 2020

Personnalité sportive émérite, non seulement, mais aussi ambassadeur incontournable du sport national et international, Mustapha Larfaoui a exercé 5 mandats, score unique dans les annales du sport mondial, couronnés de succès reconnus par le Comité international olympique et les hautes instances sportives internationales.
La suite était comment ?
Je vous explique : en 1992, fin de mandat. Les USA proposent de changer la règle de un terme à deux termes pour me permettre de poursuivre mon programme. En 1996, suppression de la règle. Réélection en 1996, 2000, 2005. Plus aucun concurrent depuis 1992. En 2009, malgré la pression des membres qui me demandaient de profiter des réalisations, j'ai décidé de me retirer ? C'est alors que les statuts ont été enrichis par un article portant sur l'élection par le congrès d'un président d'honneur à vie, membre du bureau exécutif. C'est cette position que j'occupe aujourd'hui. Enfin, je me dois de préciser également que eu Juan Antonio Samaranch m'avait sollicité en 1995 comme membre du CIO. Il insista parce qu'il avait reçu l'autorisation de choisir deux présidents de fédérations internationales en cette qualité. Il avait choisi l'athlétisme et il souhaitait avoir la natation. Il m'a été impossible de décliner cette proposition, une marque de confiance que j'ai beaucoup appréciée. Je dois souligner que les présidents du CIO Samaranch et Rogge m'ont beaucoup aidé à l'époque dans mes activités.
En 64 l'Algérie prenait part aux JO de Tokyo, c'était dans quelles conditions…
C'était juste après la création du Comité olympique algérien en novembre 1963. Feu le Dr Maouche Mohand et moi-même avions manifesté le désir de marquer la présence de l'Algérie aux Jeux olympiques de Tokyo en 1964. Pour ce faire, il nous fallait d'abord la reconnaissance par le CIO, ce qui fut fait en février 1964 à Innsbruck et avoir au moins un athlète. Lazhari Mohamed (Yamani), champion de France de gymnastique, a accepté de représenter l'Algérie.
De qui était composée la délégation algérienne ?
La délégation algérienne était composée de trois membres : le Dr Maouche Mohand, président du COA, votre serviteur alors secrétaire général et Lazhari Mohamed athlète. Nous avons été royalement reçus par nos amis japonais et notre ambassadeur Benhabylès. J'ajouterai, si vous le permettez, que durant ma carrière, j'ai eu plusieurs distinctions : Insigne d'argent et Insigne d'or de la FINA, Prix de la FINA en 1992, Ordre olympique en 2009, Citoyen d'honneur des villes de Winnipeg (Canada) et Indianapolis (USA) médailles d'argent et d'or de la ville de Paris, médaille du Mérite de la ville d'Alger.
Larfaoui, en cette période, étiez-vous confronté au phénomène du dopage ?
Une lutte sans merci a été menée par la FINA contre le dopage. Des crédits énormes ont été engagés à cette fin et les résultats ont été probants. Cette lutte se poursuit à ce jour. Les initiatives prises à cette fin m'ont valu de me trouver membre fondateur en 1999 de l'Agence mondiale anti-dopage et membre de son bureau exécutif en tant que seul représentant désigné par les fédérations internationales des sports olympiques d'été (ASOIF) pendant 10 ans (mandats d'une année), 1999-2009 date de mon retrait de la présidence de la FINA. La lutte est permanente car les tricheurs ont toujours existé et existeront toujours.
On termine par la natation algérienne. Quel regard portez-vous sur cette discipline ?
Je ne peux vous parler de la natation en Algérie en ce sens que je ne suis au courant de ce qui s'y passe qu'à travers les coupures de presse. Seul le président de la Fédération peut vous faire un état de la situation. Mais je peux néanmoins dire que pour l'Afrique, à l'exception de rares pays, si les moyens humains existent, il n'en est pas de même pour les moyens techniques et matériels qui font certainement défaut. Nos athlètes ont besoin de bénéficier et profiter de l'évolution des techniques modernes en participant ou surtout en organisant des stages pour leurs techniciens. Nos athlètes doivent participer aux compétitions pour se mesurer aux autres et constater par eux-mêmes les différences, et c'est ainsi qu'ils amélioreront leurs temps.
Et en ce qui concerne les équipements ?
Il est vrai que nous manquons de piscines, leur construction en dur coûte très cher, mais au jour d'aujourd'hui, les bassins préfabriqués coûtent beaucoup moins cher et la FINA organise des championnats du monde de natation dans des bassins préfabriqués montés sur, par exemple, des cours de tennis.
Beaucoup à faire…
En effet, je dirai enfin qu'il y a beaucoup à faire si l'on veut atteindre le niveau le plus élevé. D'une manière générale, combien même les moyens humains existent, il convient de dire qu'il est important de disposer d'une politique sportive, d'en fixer les étapes à franchir et dégager les moyens nécessaires. Certains sports en Afrique sont porteurs et c'est sur ces disciplines qu'il faut absolument investir. Il n'y a pas qu'un seul sport en Afrique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.