La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou a affirmé, samedi à Annaba, que la catégorie des personnes atteintes du syndrome de Down (trisomie 21) avait «la priorité» en matière d'aide à l'insertion socio-professionnelle et de financement pour la création d'activités dans le cadre de l'Agence nationale de gestion du microcrédit (ANGEM). La politique du secteur dans ce cadre repose sur la réunion de toutes les conditions d'aide à l'insertion socio-professionnelle et à l'accompagnement de cette catégorie à travers des mécanismes efficaces, a précisé la ministre à l'ouverture des travaux d'une Journée d'étude sur la promotion de prise en charge des personnes trisomiques au Palais de la culture et des arts Mohamed Boudiaf (Annaba) à l'occasion de la Journée mondiale de la Trisomie 21. Soulignant que la politique sociale de l'Etat en direction des personnes à besoins spécifiques «s'appuie aux principes généraux en vigueur à l'échelle internationale, notamment dans les pays développés», Mme. Krikou a fait état de la révision en cours de certains clauses de textes de loi en lien avec la prise en charge de ces catégories, particulièrement les trisomiques, en adéquation avec les nouveautés dans le monde et en réponse aux aspirations de la société civile en matière de facilitation de l'insertion. Plus de 4832 enfants atteints du syndrome de Down sont pris en charge sur les plans éducatif, pédagogique et thérapeutique au niveau des établissements spécialisés relevant du secteur de Solidarité et d'établissements éducatifs publics auxquels s'ajoutent 147 structures spécialisées créées par des associations activant dans ce domaine, a rappelé la ministre.