Une jeune femme, présidente de l'association sociale et humanitaire «Besma Chifaa», Mellouki Nedjma, a réussi à réaliser un élan de solidarité en ce début de mois de Ramadhan. En effet, elle a offert 80 couffins de Ramadhan aux familles des personnes malades au sein du quartier populaire Sidi Saïd de Aïn Témouchent. Elle a frappé aux portes de ces familles. En outre, elle a programmé d'habiller leurs enfants. Cette dame active a réalisé un défit et tout le monde parle de son sérieux et son abnégation au service de la communauté. Elle s'est exprimé à notre journal : «Nous avons aidé ces familles nécessiteuses ayant des malades à charge. Nous nous sommes débrouillés auprès des personnes bienfaitrices et nous n'avons reçu aucune aide en nature ou argent de la part des pouvoirs publics, y compris la Direction de l'action et de la solidarité (DAS)». Contrairement aux années précédentes, beaucoup d'associations de bienfaisance sont au «chômage», car la DASSD et les pouvoirs publics ne leur ont rien donné et l'effet négatif de la pandémie du coronavirus a été derrière l'avarice des personnes morales et physiques. Les rues dans un état lamentable à Aïn Témouchent Les automobilistes circulant dans la ville de Aïn Témouchent, notamment les taxieurs et les chauffeurs des bus, se plaignent quotidiennement de l'état alarmant des rues. En effet, ces rues se sont dégradées et l'on observe des nids de poules, des trous, des crevasses, des fissures sur les chaussées, outre des ralentisseurs non règlementaires posés anarchiquement. Cet état de fait a causé des désagréments et de fréquentes pannes mécaniques aux véhicules usagers de la ville. « Nous refusons de transporter nos clients dans certaines artères à cause de la dégradation des chaussées. Nous ne pouvons face aux frais de maintenance et la cherté des pièces de rechange. Pire encore, les citoyens et les automobiles en particulier rencontrent d'énormes difficultés pour circuler aisément. Il y a des avaloirs situés au-dessous du niveau de la chaussée, ce qui prouve que les travaux de réalisation des réseaux des eaux usées n'ont pas été accomplis rigoureusement. Sans oublier les malfaçons dans le revêtement en béton bitumeux des chaussées», martèle avec amertume un taxieur. La principale rue de «Hay Zeitoun», logeant la route nationale n°96 reliant Aïn Témouchent à Benisaf est déplorable. Elle n'honore pas une charmante ville promue cité touristique. Curieusement, les principaux représentants du peuple n'ont rien fait et n'ont guère soulevé ce problème au niveau de l'APW.