Les participants à une conférence régionale sur les startups ont plaidé lundi à Ghardaïa pour l'exploitation de la technologie et de l'innovation comme moyen pour relever le défi du développement durable dans le pays notamment dans les régions du Sud. Intervenant à l'ouverture de cette conférence régionale des Start-ups dédiée aux wilayas du Sud du pays, dénommée «Ghardaïa Disrupt», des membres du Gouvernement ont mis en exergue l'importance de l'implication de l'ensemble des acteurs et partenaires du développement pour la démocratisation de l'utilisation de la technologie digitale et de l'innovation dans la création de la richesse et la réduction de la dépendance de l'étranger en matière de maintenance, de pièces de rechange et autres outils. «L'objectif étant, à travers l'encouragement à l'utilisation de la technologie digitale et l'innovation, d'enrichir les services à forte valeur ajoutée pour les startups et de susciter un impact positif pour relever le défi du développement durable, avec la participation de tout le monde, chacun dans son secteur», a indiqué le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de l'économie de la connaissance et des startups, Yacine El-Mahdi Oualid. Le ministre a exhorté les participants à cette rencontre, particulièrement les jeunes, à avoir confiance en leurs compétences et en leur potentiel mais aussi à veiller à s'inscrire dans tous les efforts de développement menés à l'échelle nationale. Il a rappelé, à ce titre, que «l'accompagnement des projets innovants des jeunes figure parmi les priorités du programme d'action du Gouvernement pour la création de richesse et d'emplois», ajoutant que «l'appui des startups constitue l'un des supports pour la relance d'un nouveau modèle économique durable reposant sur la nouvelle technologie et l'économie du savoir». Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a affirmé, de son côté, que l'organisation de ces conférences régionales des startups montre «l'attention accordée par l'Etat aux entreprises émergentes et innovantes», estimant que «l'innovation est la seule issue pour bâtir une économie moderne basée sur les capacités scientifiques et les compétences des jeunes». «Le secteur de l'énergie accompagne les startups et les entreprises émergentes pour la création d'emplois et la réduction de la dépendance des recettes des hydrocarbures», a-t-il ajouté, avant de souligner que «les richesses de l'Algérie ne sont plus souterraines, mais sur la terre de notre pays, à travers un potentiel humain compétent et compétitif». Pour sa part, le secrétaire général du ministère de la Pêche et des Productions halieutiques, Mohamed Bengrina a relevé que «le pays a besoin des compétences et de l'innovation, seuls moteurs pour le développement économique dans toutes les régions du monde».