Après l'Assemblée populaire national (APN), le Premier ministre, ministre des Finances M. Aïmene Benabderrahmane est attendu aujourd'hui mardi au niveau de l'hémicycle du sénat où il devait présenter le Plan d'action du Gouvernement devant les Nation. Les sénateurs présenteront, tout au long de la journée, leurs interventions sur le contenu du Plan d'action du Gouvernement (PAG) consacrées à son examen et à son débat pour la mise en œuvre du programme du président de la République. La séance matinale de la journée suivante sera suivie par les interventions des présidents des groupes parlementaires représentés au Conseil. La clôture des travaux de l'après-midi sera marquée par les réponses du Premier ministre aux interventions des membres du Conseil qui seront suivies par l'adoption par les membres du Conseil de la nation d'une motion sur le Plan d'action du Gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République, conformément aux dispositions de l'article 106 de la Constitution en vertu de la Loi organique n° 12-16 et au règlement intérieur du Conseil, selon le calendrier. A l'entame de la réunion, le président du Conseil de la nation a précisé que le débat par les membres du Conseil du PAG «demeurera une opportunité sûre et privilégiée pour traiter des affaires publiques et plaider pour les acquis réalisés à l'ère de la nouvelle République dont le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune asseoit les fondements». Par ailleurs, il a été décidé lors de la même réunion de soumettre le projet de Loi portant approbation de l'ordonnance 21-03 du 25 mars 2021 modifiant et complétant la loi 84-09 du 4 février 1984 loi 09-84 du 4 février 1984 relative à l'organisation territoriale à la Commission des affaires juridiques et administratives, des droits de l'Homme, de l'Organisation locale, de l'aménagement et du découpage territorial pour l'élaboration d'un rapport, conclut la même source. Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé jeudi que le PAG, adopté à la majorité par les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN), sera appliqué selon «des mécanismes de suivi stricts». M. Benabderrahmane a entamé sa réponse aux préoccupations des députés, en soulignant les principaux points qu'ils ont soulevés relatifs notamment à «l'absence des délais, d'indicateurs quantitatifs, de mécanismes de mise en œuvre et de sources de financement», en affirmant que ce Plan d'action «n'a rien d'un mirage, mais il s'agit plutôt d'un plan élaboré de manière méthodique, et qui sera appliqué selon des mécanismes de suivi stricts, qui ne laisseront aucune place à l'improvisation». Il a affirmé, à ce propos, la détermination du Gouvernement à assurer «la stricte et effective mise en œuvre» de ce Plan, composé de cinq chapitres axés essentiellement sur l'engagement de réformes structurelles destinées à relancer l'économie nationale et moderniser le système bancaire et financier. Après quatre jours de débats, le Plan d'action du Gouvernement a été adopté ce jeudi par 318 députés ayant voté «oui» contre 65 «non» sur les 380 députés présents, lors d'une séance plénière présidée par le président de l'APN, Ibrahim Boughali, en présence des membres du Gouvernement. Dans une déclaration à la presse à l'issue de son adoption, le Premier ministre a indiqué que ce Plan «devra permettre à l'Algérie d'arriver à bon port et de réaliser un rebond économique et social à tous les niveaux», soulignant qu'il constitue «un point de départ pour la concrétisation du programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune». En réponse aux préoccupations des députés, il a souligné que le rétablissement de la confiance du citoyen constituait la «priorité absolue» pour le Gouvernement, tout comme la lutte contre la corruption et le pillage des biens publics. Dans le même contexte, il a fait part de la volonté de l'Etat et sa détermination à récupérer l'argent pillé et détourné vers l'étranger et ce, à travers l'activation d'une série de mécanismes juridiques dans le cadre des conventions internationales, en réitérant la volonté de l'Etat de lutter contre la corruption de toute forme.