Le Premier ministre et ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué lors de la journée d'information organisée par l'Association professionnelle des banques et des établissements financiers (Abef) à l'occasion de la Journée mondiale de l'épargne, que «l'épargne nationale s'est élevée à fin juin dernier à plus de 2.860 milliards de dinars». Il a mis l'accent sur «l'importance majeure que représente l'épargne, premier catalyseur de la croissance économique, au regard de sa contribution au financement de l'économie». La situation économique et financière des ménages, des administrations et des entreprises depuis presque deux ans a, toutefois, impacté le niveau de l'épargne nationale qui, selon M. Benabderrahmane, reste «correct pour le volume de l'économie algérienne, mais reste faible par rapport aux potentialités auxquelles nous aspirons à parvenir», a-t-il souligné, précisant que «l'épargne nationale est passée de 2.623,707 milliards de dinars fin 2018 à 2.860,366 milliards de dinars fin juin 2021». Pour augmenter le niveau de l'épargne, le chef du Gouvernement et ministre des Finances a appelé «tous les acteurs dans le secteur financier, notamment les banques, à davantage de mobilisation pour augmenter le taux de l'épargne nationale». Le développement des produits d'épargne permettraient, selon le Premier ministre et ministre des Finances, d'«attirer la masse monétaire qui circule dans le circuit informel», invitant, à l'occasion, les banques à «mettre en place un plan de communication efficace qui promeut l'épargne et conforte la culture de l'inclusion financière, à même d'attirer les fonds thésaurisés et la masse monétaire circulant dans le circuit informel». S'exprimant à la même occasion, le gouverneur de la Banque d'Algérie, Rostom Fadhli, a «exhorté les banques et les institutions financières à être au fait des besoins des différentes franges de la société, à utiliser les moyens de paiement modernes et à promouvoir les services et ce, pour attirer la clientèle». L'objectif est d'augmenter le taux de l'épargne nationale. Ainsi encourager l'investissement permanent et l'épargne des ménages (revenus)... etc. Pour encourager l'investissement local et attirer les investisseurs étrangers pour générer de la richesse et conforter la croissance, le Premier ministre, a réitéré, lors de la dernière réunion du Gouvernement tenue, dimanche, l'impératif de mettre en œuvre «les mesures prises pour lever les contraintes entravant la mise en exploitation des projets d'investissements achevés». Il a instruit «l'ensemble des secteurs concernés à l'effet d'engager, sans délais, les mesures nécessaires en vue de lever toutes les contraintes rencontrées, en permettant ainsi l'entrée en exploitation desdits projets et ce, avant la fin de l'année en cours», a indiqué un communiqué du Premier ministère. M. Benabderrahmane s'est penché lors de cette rencontre sur «les travaux menés par le Comité national chargé du suivi de la situation des projets d'investissement achevés, non entrée en exploitation, qui ont permis d'établir un recensement exhaustif des projets concernés par cette situation ainsi que l'identification des contraintes entravant leur mise en exploitation», a précisé la même source.