La militante française Claude Mangin-Asfari a dénoncé les mauvaises conditions d'incarcération et les traitements «cruels et inhumains» exercés sur les détenus politiques sahraouis dans les prisons marocaines. «Les conditions d'incarcération sont très mauvaises», a déploré l'épouse du prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari dans un entretien à l'APS, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale du prisonnier sahraoui civil dans les geôles marocaines. Elle a signalé «les traitements cruels et inhumains» exercés par les autorités pénitentiaires de la prison Kénitra, contre M. Asfari et six autres de ses camarades, incarcérés depuis novembre 2010. «Je me bats pour une cause juste, pour la justice et pour la liberté et ça me suffit pour vivre et continuer la lutte. Tous les deux, nous formons une union de caractère et de résistance indéfectible que le Maroc ne pourra pas détruire», a conclu Claude Mangin-Asfari. Les Sahraouis ont commémoré, lundi, la Journée nationale du prisonnier civil sahraoui dans les geôles marocaines, une occasion de se remémorer les sacrifices consentis par les détenus sahraouis face à la répression de l'occupant marocain.