La vice-présidente du Conseil de la Nation, Leila Brahimi s'est entretenue et les responsables du Parlement européen, réunis ce jeudi, ont convenu de relancer la commission interparlementaire selon une approche redressant le partenariat algéro-européen. Mme Brahimi, cheffe de la délégation algérienne et représentante du président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil a tenu une série de réunions avec des responsables du Parlement de l'UE, à la veille du 7***** sommet de l'Assemblée parlementaire de l'Union pour la Méditerranée (AP-UPM) des présidents de Parlement qui se tiendra vendredi à Bruxelles au siège du Parlement européen, a précisé un communiqué de la chambre haute du Parlement. Il s'agit de Mme. Salima Yenbou, coordinatrice de la commission des affaires étrangères pour le dialogue avec le Sud, Andrey Kovatchev, eurodéputé chargé du dialogue avec le Sud, ainsi que le président de la commission des relations avec les pays du Maghreb et de l'Union du Maghreb arabe (UMA) et le président partenaire de la commission interparlementaire Algérie-UE, Andrea Cozzolino, a ajouté le communiqué. Les entretiens ont porté sur la nécessité de relancer la commission interparlementaire algéro-européenne en vue d'activer les relations parlementaires bilatérales sur tous les plans et d'accompagner la coordination politique et la coopération économique entre l'Algérie et l'UE, a rappelé la même source. «Cette initiative repose sur une nouvelle approche au mieux des intérêts des deux parties en vue d'établir un partenariat mutuellement bénéfique sans toucher à la souveraineté politique et économique de notre pays», selon le document du Conseil de la nation. A ce propos, Mme. Brahimi a insisté sur «l'importance qu'accorde l'Algérie à ses relations avec la communauté européenne selon l'approche gagnant-gagnant», rappelant les récentes déclarations du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune sur la révision des dispositions de l'accord d'association avec l'Union européenne (UE), «clause par clause», en fonction d'une vision souveraine et d'une approche «gagnant-gagnant». Evoquant la transition démocratique en cours en Algérie, amorcée suivant de nouvelles approches initiées par le président Tebboune, la même responsable a indiqué que ces approches «ont été couronnées par le parachèvement du processus d'édification institutionnelle»à travers les élections locales du 27 novembre dernier. Elle a aussi réitéré la position algérienne «immuable»en faveur du droit du peuple palestinien à établir son Etat avec El Qods pour capitale, ainsi que celui du peuple sahraoui à l'autodétermination. Les travaux du sommet parlementaire seront axés sur le thème du «changement climatique dans la région de la Méditerranée», les participants devant examiner les retombées de ce phénomène sur les Etats et les peuples de la région, en proposant des solutions idoines face à ce défi mondial.