L'arrivée des Russes avait été annoncée et dénoncée jeudi par une quinzaine de puissances occidentales impliquées dans la lutte antidjihadiste dans le pays, dont la France. Le Mali a démenti tout déploiement du Wagner, vendredi 24 décembre. L'arrivée des Russes avait été annoncée et dénoncée, jeudi, par une quinzaine de puissances occidentales impliquées dans la lutte antidjihadiste dans ce pays. Le gouvernement malien « apporte un démenti formel à ces allégations » concernant « un prétendu déploiement des éléments d'une société de sécurité privée », dans un communiqué publié. Bamako « exige que des preuves lui soient apportées par des sources indépendantes » et « tient à préciser qu'au même titre que la mission européenne de formation, (EUTM)des formateurs russes sont présents au Mali dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité nationales». Le pouvoir malien demande à « être jugé sur des actes plutôt que sur des rumeurs et tient à rappeler que l'Etat malien n'est engagé que dans un partenariat d'Etat à Etat avec la Fédération de Russie, son partenaire historique », dans ce communiqué signé du porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maiga, également ministre de l'administration territoriale. Jeudi, plusieurs pays occidentaux, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada, avaient « condamné fermement le déploiement de Wagner sur le territoire malien » et dénoncé « l'implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d'un soutien matériel au déploiement du Wagner au Mali ». « Nous appelons la Russie à se comporter de manière responsable et constructive dans la région », avaient insisté ces pays dans leur communiqué également signé par la Belgique, le Danemark, l'Estonie, l'Italie, la Lituanie, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie et la Suède. Ces derniers sont engagés aux côtés de la France dans le nouveau groupement européen de forces spéciales Takuba, destiné à accompagner les soldats maliens au combat. Le Mali apporte un démenti à ce qu'il qualifie de rumeurs. Le Mali est engagé dans la lutte contre le terrorisme. L'action lancée par la France est dénoncée par les populations locales. La France note être engagée une action contre les terroristes de ce qui est appelé « Etat Islamique », et AQMI, et accusée par les populations locales de ne pas lutter contre les terroristes. Le gouvernement du Mali accuse la France de connivence avec les terroristes. La France a déjà négocié avec les terroristes dans la région, libéré nombre de terroristes et remis rançons aux terroristes. Ce qui est en contradiction avec la lutte contre les terroristes. L'ONU criminalise la remise de rançons aux terroristes, sur la base d'une résolution. La résolution interdisant la remise de rançons aux terroristes a été initiée par l'Algérie.