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À quoi joue la France ?
Supposé déploiement de Wagner au Mali
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 12 - 2021

Dans la région du Sahel la France, en perte de vitesse et de plus en plus honnie, s'adonne pourtant à des manoeuvres tendant à perpétuer sa présence.
Dans la région du Sahel la France, en perte de vitesse et de plus en plus honnie, s'adonne pourtant à des manoeuvres tendant à perpétuer sa présence.
Pour ce faire, Paris n'hésite pas à mobiliser ses alliés européens en les induisant même en erreur en répandant de fausses informations comme cela a été le cas s'agissant du mali et le supposé déploiement des mercenaires de Wagner dans ce pays. Le gouvernement malien vient ainsi de démentir formellement cette information. Le gouvernement du mali "apporte un démenti formel à ces allégations sans fondement sur un prétendu déploiement des éléments d'une société de sécurité privée au Mali", a-t-il indiqué dans un communiqué publié vendredi soir. La présence de la société militaire privée avait été, sans doute inspirée par la France, annoncée et condamnée jeudi, par une quinzaine de puissances occidentales impliquées dans la lutte contre le terrorisme dans ce pays sahélien. Le gouvernement malien "exige que des preuves lui soient apportées par des sources indépendantes et tient à préciser qu'au même titre que la mission européenne de formation (EUTM), des formateurs russes sont présents au Mali dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de Sécurité nationales".
Bamako demande à "être jugé sur des actes plutôt que sur des rumeurs et tient à rappeler que l'état malien n'est engagé que dans un partenariat d'état à état avec la Fédération de Russie, son partenaire historique". Une réponse on ne peut plus claire qui remet les pendules à l'heure et met à nu les manoeuvres de la France qui va jusqu'à instrumentaliser ses partenaires européens et occidentaux. En effet, une quinzaine de puissances occidentales avaient annoncé jeudi dernier dans un communiqué le déploiement au mali, avec l'aide de moscou, de la sulfureuse société paramilitaire russe Wagner. "Nous (...) condamnons fermement le déploiement de mercenaires sur le territoire malien", avaient souligné dans un communiqué commun ces pays, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada, en dénonçant "l'implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d'un soutien matériel au déploiement du groupe Wagner au Mali". Cette montée au créneau de ces puissances occidentales sous l'impulsion de la France intervient dans un contexte marqué par la détérioratio des relations entre Paris et Bamako. La tension entre les deux pays est assez visible depuis l'annonce, par la France, de la réduction de sa présence militaire dans ce pays dans le cadre de l'opération Barkhane ainsi que les derniers tumultes qu'a connu le mali avec le retour des militaires au pouvoir suite à un coup d'Etat. Au mois de juin dernier le Président français,
Emmanuel macron, a annoncé la "fin de l'opération Barkhane en tant qu'opération extérieure et la mise en oeuvre d'une alliance internationale associant les état de la région pour lutter contre le terrorisme, notamment au nord du Mali". La France, pour rappel, a déployé des forces militaires en 2013 alors que la menace terrorist était à son paroxysme. En tout cas cette annonce n'a pas été du tout appréciée par le gouvernement malien qui a estimé avoir été "abandonné en plein vol". Bamako a alors cherché des palliatifs et c'est dans ce cadre que le nom de la société russe Wagner a été évoqué. Une éventuelle présence de la Russie dans la région inquiète la France et ses alliés qui voudraient bien préserver leur influence dans le Sahel. D'où ces manoeuvres au grand jour basées, de surcroît, sur le gros mensonge.
Pour ce faire, Paris n'hésite pas à mobiliser ses alliés européens en les induisant même en erreur en répandant de fausses informations comme cela a été le cas s'agissant du mali et le supposé déploiement des mercenaires de Wagner dans ce pays. Le gouvernement malien vient ainsi de démentir formellement cette information. Le gouvernement du mali "apporte un démenti formel à ces allégations sans fondement sur un prétendu déploiement des éléments d'une société de sécurité privée au Mali", a-t-il indiqué dans un communiqué publié vendredi soir. La présence de la société militaire privée avait été, sans doute inspirée par la France, annoncée et condamnée jeudi, par une quinzaine de puissances occidentales impliquées dans la lutte contre le terrorisme dans ce pays sahélien. Le gouvernement malien "exige que des preuves lui soient apportées par des sources indépendantes et tient à préciser qu'au même titre que la mission européenne de formation (EUTM), des formateurs russes sont présents au Mali dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de Sécurité nationales".
Bamako demande à "être jugé sur des actes plutôt que sur des rumeurs et tient à rappeler que l'état malien n'est engagé que dans un partenariat d'état à état avec la Fédération de Russie, son partenaire historique". Une réponse on ne peut plus claire qui remet les pendules à l'heure et met à nu les manoeuvres de la France qui va jusqu'à instrumentaliser ses partenaires européens et occidentaux. En effet, une quinzaine de puissances occidentales avaient annoncé jeudi dernier dans un communiqué le déploiement au mali, avec l'aide de moscou, de la sulfureuse société paramilitaire russe Wagner. "Nous (...) condamnons fermement le déploiement de mercenaires sur le territoire malien", avaient souligné dans un communiqué commun ces pays, dont la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni et le Canada, en dénonçant "l'implication du gouvernement de la Fédération de Russie dans la fourniture d'un soutien matériel au déploiement du groupe Wagner au Mali". Cette montée au créneau de ces puissances occidentales sous l'impulsion de la France intervient dans un contexte marqué par la détérioratio des relations entre Paris et Bamako. La tension entre les deux pays est assez visible depuis l'annonce, par la France, de la réduction de sa présence militaire dans ce pays dans le cadre de l'opération Barkhane ainsi que les derniers tumultes qu'a connu le mali avec le retour des militaires au pouvoir suite à un coup d'Etat. Au mois de juin dernier le Président français,
Emmanuel macron, a annoncé la "fin de l'opération Barkhane en tant qu'opération extérieure et la mise en oeuvre d'une alliance internationale associant les état de la région pour lutter contre le terrorisme, notamment au nord du Mali". La France, pour rappel, a déployé des forces militaires en 2013 alors que la menace terrorist était à son paroxysme. En tout cas cette annonce n'a pas été du tout appréciée par le gouvernement malien qui a estimé avoir été "abandonné en plein vol". Bamako a alors cherché des palliatifs et c'est dans ce cadre que le nom de la société russe Wagner a été évoqué. Une éventuelle présence de la Russie dans la région inquiète la France et ses alliés qui voudraient bien préserver leur influence dans le Sahel. D'où ces manoeuvres au grand jour basées, de surcroît, sur le gros mensonge.


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