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L'objectif stratégique, relevant de la sécurité nationale, une nouvelle gouvernance pour relancer l'économie nationale
Eviter l'euphorie du passé du mythe de la rente des hydrocarbures
Publié dans La Nouvelle République le 22 - 01 - 2022

Pour la rentabilité des gisements tout dépendra du vecteur prix au niveau international et du coût, pouvant découvrir des milliers de gisements non rentables, posant le problème de la rentabilité, et nécessitant de mobiliser plus de 70 milliards de dollars pour les cinq prochaines années alors que les réserves de change sont estimées à fin 2021 à environ 44 milliards de dollars malgré toutes les restrictions qui ont paralysé l'appareil de production et accéléré le processus inflationniste du fait que 85% des matières premières des entreprises publiques et privées sont importées en devises. troisième axe est le développement des énergies renouvelables devant combiner le thermique et le photovoltaïque dont le coût de production mondial a diminué de plus de 50%. D'où l'urgence de revoir le modèle de consommation énergétique afin de s'adapter aux nouvelles mutations 2022/2025/2030 afin d'asseoir dans les faits et non dans les discours déconnectés de la réalité, les énergies du renouvelable représentent moins de 1% de la consommation intérieure. Or, avec plus de 3 000 heures d'ensoleillement par an, l'Algérie a tout ce qu'il faut pour développer l'utilisation de l'énergie solaire, ou presque.
Le soleil tout seul ne suffit pas, Il faut la technologie et les équipements pour transformer ce don du ciel en énergie électrique.
La production à grande échelle permettrait de réduire substantiellement les coûts tout en favorisant à l'aval une multitude de PMI-PME, renforçant le tissu industriel grâce aux industries écologiques. La combinaison de 20% de gaz conventionnel et 80% de solaire me semble être un axe essentiel pour réduire les coûts et maîtriser la technologie. Le programme algérien consiste à installer une puissance d'origine renouvelable de près de 22 000 MW dont 12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale de l'électricité et 10 000 MW à l'exportation. D'ici 2030, l'objectif de l'Algérie serait de produire, 30 à 40% de ses besoins en électricité à partir des énergies renouvelables.
La promotion des énergies renouvelables suppose des moyens financiers importants en investissement et en recherche-développement, avec des données contradictoires dans plusieurs Conseils des ministres entre 2008/2019 : 60 ou 100 milliards de dollars montrant la non maîtrise du coût des projets? Le problème l'Algérie aura-t-elle les capacités d'absorption, la maîtrise technologique pour éviter les surcoûts, la maîtrise du marché mondial et ne sera-t-il pas préférable de réaliser ces projets dans le cadre d'un partenariat public privé national, et international.
Le quatrième axe, l'Algérie compte construire sa première centrale nucléaire en 2025 pour faire face à une demande d'électricité galopante, selon le ministère de l'Energie et des Mines, l'institut de génie nucléaire, créé récemment, devant former les ingénieurs et les techniciens en partenariat, qui seront chargés de faire fonctionner cette centrale. Les réserves prouvées de l'Algérie en uranium avoisinent les 29.000 tonnes, de quoi faire fonctionner deux centrales nucléaires d'une capacité de 1.000 Mégawatts chacune pour une durée de 60 ans, selon les données du Ministère de l'Energie. La ressource humaine étant la clef à l'instar de la production de toutes les formes d'énergie et afin d'éviter cet exode de cerveaux massif que connaît l'Algérie, le poste services avec la sortie de devises étant passé de 2 milliards de dollars en 2OO2 à 10/12 milliards entre 2O10/2019, étant estimé à environ 6 milliards de dollars pour 2021, dont une grande partie destinée au secteur hydrocarbures.
Le cinquième axe, l'option du gaz de schiste introduite dans la nouvelle loi des hydrocarbures, l'Algérie possédant la troisième réserves mondiales selon des études aux USA (voir étude sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul pour le compte du Premier ministère en collaboration avec le Ministère Energie /Sonatrach, pétrole-gaz de schiste, opportunités et risques ,8 volumes 780 pages ).
En Algérie, devant éviter des positions tranchées pour ou contre, un large débat national s'impose, car on ne saurait minimiser les risques de pollution des nappes phréatiques au Sud du pays. L'Algérie étant un pays semi-aride, doit être opéré un arbitrage pour la consommation d'eau douce, en attendant les nouvelles techniques peu consommatrices d'eau, Aussi, quel sera le coût, fonction de l'achat du savoir-faire, un milliard de mètres cubes gazeux nécessitant 1 million de mètres cubes d'eau douce devant forer plusieurs centaines de puits moyens pour un milliard de mètres cubes gazeux, la durée courte de la vie de ces gisements , chaque puits ayant une durée maximale de cinq années et la nécessaire entente avec des pays riverains se partageant ces nappes.
En résumé, si l'on veut vraiment relancer l'économie nationale en 2022 et réaliser la transition énergétique, loin des discours , les résultats sur le terrain étant insignifiants, il faut une autre organisation institutionnelle, loin de l'esprit rentier de distribution de portefeuilles ministériels, qui souvent se télescopent rendant incohérent les actions alors que les objectifs sont complémentaires : un grand Ministère de l'Energie avec trois secrétaires d'Etat techniques, les énergies traditionnelles, les énergies renouvelables et l'environnement étant irrationnel l'existence de trois ministères. Et cela concerne d'autres organisations, notamment devant regrouper l'industrie, les PME/PME, Mines, et les Start- up et un grand ministère de l'économie regroupant le commerce et les finances et au niveau local six à sept grands pôles économiques régionaux autour d'espace relativement homogènes pour attirer les investisseurs . Dans le domaine énergétique, le monde devrait connaître entre 2022/2025/ 2030/2040, un profond bouleversement et donc du pouvoir économique mondial, l'énergie étant au cœur de la sécurité des Nations (interviews- Pr A.Mebtoul AfricaPresse Paris, American Herald Tribune et Afrik Economy 2019//2020).
Pour l'Algérie, toute décision majeure doit être prise par le Conseil national de l'énergie, présidé par le président de la République. Aussi, les changements économiques survenus depuis quelques années ainsi que ceux qui sont appelés à se produire dans un proche avenir, doivent nécessairement trouver leur traduction dans des changements d'ordre systémique destinés à les prendre en charge et à organiser leur insertion dans un ordre social qui est lui-même en devenir.
Abderrahmane Mebtoul Professeur des universités –expert international-


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