La hausse persistante des prix des produits de large consommation sur le marché, fait encore réagir les consommateurs qui craignent l'aggravation de la situation à quelques semaines du mois de Ramadhan. Cette flambée des prix maintenue sur certains produits alimentaires, notamment, des pâtes fait réagir aussi le ministère du Commerce et de la Promotion des exportations qui a appelé, mercredi dernier au cours d'une réunion de coordination organisée au siège du ministère avec tous les producteurs des pâtes alimentaires et leurs dérivés, «garantir l'approvisionnement régulier du marché national à des prix raisonnables». Ainsi faire suivre l'application de la directive du président de la République qui a ordonné le gel des taxes et impôts sur certains produits de large consommation, dont les pâtes alimentaires et leurs dérivés. Le Président Tebboune a aussi ré-autorisé l'OAIC de vendre de la farine aux fabricants de pâtes alimentaires à des prix subventionnés. En contrepartie, il est attendu d'eux la baisse des prix, annoncée déjà à 50% par certains organismes. «Des orientations ont été données pour assurer un approvisionnement régulier du marché national en ces produits de large consommation, notamment suite à l'autorisation données aux producteurs par M. le Président de produire ces pâtes en utilisant le blé subventionné distribué par l'Office algérien des céréales aux minoteries, et ce après la hausse record des prix de ce produit au niveau des marchés internationaux», a indiqué le même communiqué. En application des directives du chef de l'Etat, le ministère a organisé des réunions de coordination avec tous les producteurs, avec lesquels, il est convenu une baisse «significative» des prix abordable, leur rappelant que ces mesures sont prises dans le cadre du soutien au pouvoir d'achat. Lors de cette réunion, «les producteurs des pâtes alimentaires et leurs dérivés ont été appelés à baisser les prix de toutes les pâtes alimentaires et leurs dérivés en vue de contribuer à la préservation du pouvoir d'achat des citoyens», a indiqué le communiqué, précisant que cet appel du ministère s'inscrit «dans le cadre de la concrétisation des décisions du président de la République relatives à la préservation du pouvoir d'achat des citoyens». Pour limiter le choc de l'inflation pour les consommateurs, tous les producteurs, les intermédiaires ainsi que les commerçants (concernés par le gel des taxes et impôts) doivent se conformer aux décisions du président de la République. Pour rappel, le chef de l'Etat a instruit le Gouvernement de prendre «toutes les mesures et procédures visant à faire éviter aux citoyens l'impact de la flambée vertigineuse des prix dans les marchés internationaux durant l'année en cours jusqu'à leur stabilisation». Les autorités s'efforcent depuis des mois pour calmer l'inflation, et ce, malgré un risque accru de récession. L'Etat cherche d'autre part à encourager la concurrence dans plusieurs secteurs pour diversifier la production.