Le ministère de l'Environnement est déterminé à redoubler d'efforts pour améliorer la qualité du cadre environnemental du citoyen, a affirmé avant-hier la première responsable du secteur, Samia Moualfi. Cela se fait, a-t-elle ajouté, à travers le renforcement des mécanismes de « transformation écologique et éco-sociale » avec l'implication de la société civile dans le développement environnemental. Selon la même responsable, l'amélioration du cadre environnemental du citoyen constitue une extrême priorité qui se concrétise à travers les actions visant le renforcement des mécanismes à même de faire aboutir cette démarche et réaliser le développement durable. Lors de la présentation de la stratégie sectorielle et ses perspectives devant les membres de la Commission de l'agriculture et la pêche, la ministre a mis en avant l'importance de « la transformation éco-sociale » pour se diriger vers une économie verte basée sur la citoyenneté environnementale, et ce, à travers a-t-elle précisé, la formation et l'accompagnement de tous les acteurs dans le domaine environnemental et l'implication des mouvements de la société civile dans le plan de développement environnemental. Mme Moualfi a évoqué la transformation écologique qui se repose sur l'économie circulaire pour une consommation « plus responsable » des ressources naturelles et l'adoption de l'économie verte qui se dirige vers des technologies vertes qui consomment moins d'énergie. Dans le souci de réaliser la mutation éco-sociale, la ministre a fait savoir que cela passait à travers l'amélioration du partenariat avec la société civile et la création d'une plate-forme numérique interactive des associations environnementales pour renforcer l'initiative de la citoyenneté écologiques pour l'amélioration du cadre environnemental du citoyen. Concernant la mise en œuvre de la mutation écologique, Mme Moualfi a mis l'accent sur l'impérative révision des textes législatifs relatifs à la gestion et l'élimination des déchets. Elle a souligné que la mutation écologique reposait essentiellement sur le développement de l'économie verte et circulaire pour l'amélioration du cadre environnemental du citoyen. En outre, la ministre a rappelé que le programme de valorisation de l'économie verte et circulaire visait à valoriser les déchets et créer 8.000 micro-entreprises dans la collecte, la transformation et la valorisation des déchets, recrutant près de 40.000 employés sur une durée de 5 ans. De leur côté, les membres de la commission ont mis en avant les efforts consentis par le ministère en vue de réaliser le développement environnemental, insistant sur l'importance d'élargir le domaine environnemental à la protection des ressources la faune et de la flore et à la lutte contre la chasse anarchique.