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«J'ai reçu des fonds versés par Larbi Zitout et Amir Boukhers (dit Amir dz) via d'autres personnes» «J'ai reçu des fonds versés par Larbi Zitout et Amir Boukhers (dit Amir dz) via d'autres personnes»
Le détenu Mohamed Azzouz Benhalima a révélé aux enquêteurs que le porte-parole du mouvement Rachad, classé par les autorités comme organisation terroriste, Larbi Zitout, établi au Royaume-Uni et Amir Boukhers (dit Amir-dz) lui avaient versé des fonds (argent, ndlr) via d'autres personnes afin de leur fournir des informations «confidentielles» sur les services de sécurité algériens, l'Armée nationale populaire et la Sûreté nationale. Confirmant l'implication de cette organisation terroriste dans des plans abjects ciblant la stabilité de l'Algérie et ses institutions souveraines, en exploitant des jeunes fourvoyés. Et dévoilant des détails concernant les personnes impliquées qui cherchaient à mettre à exécution leurs plans à travers la collecte de fonds de façon suspecte et le recours à des parties étrangères pour porter atteinte à la sécurité de l'Algérie et ternir son image. Dans ses aveux diffusés, avant-hier dimanche dans une vidéo mise en ligne par la Direction générale de la Sûreté nationale, l'ex-militaire a indiqué que Larbi Zitout disait qu'il était licite de parler des responsables supérieurs de l'Etat. Et que « Amir dz » possédait plus de 200.000 euros auprès de Larbi Zitout et une autre somme du même montant détenue par l'individu dit Boukezouha. « Amir dz m'avait proposé de faire appel à son avocat pour résoudre l'affaire d'asile en France, soulignant que cet avocat était étranger et travaillait pour le compte des services de renseignements français ». Cet avocat, a-t-il poursuivi, avait déposé une plainte à mon encontre, dans laquelle il dit que j'étais un militaire et que je possédais plusieurs informations sur lui, afin de se débarrasser de moi, ce qui a conduit à mon emprisonnement. « Tout cela est dû aux différends entre Larbi Zitout et Amir dz sur l'affaire de Mohamed Abdellah et l'exclusivité de l'information à diffuser sur Youtube, particulièrement Amir dz qui recevait 1.000 euros pour chaque live. Amir dz, a-t-il ajouté, se servait des gens pour ses propres intérêts. Il était derrière la diffusion de la vidéo de l'enfant Said Chetouane qui a prétendu avoir été violenté dans un commissariat. « Il avait décidé de quitter la France vers la Grande-Bretagne avec un faux passeport qu'il s'était procuré grâce à Larbi Zitout avant qu'il ne soit démasqué par la PAF et arrêté immédiatement », a-t-il dit, faisant observer qu'il n'avait tiré aucun profit de la part Larbi Zitout, ni du dénommé Amir dz. « Ces deux personnes mentent aux gens et font prévaloir l'intérêt personnel sur celui du pays. Ce sont des mercenaires en quête de célébrité et d'argent », a encore indiqué l'ex-militaire. Outre Larbi Zitout et Amir dz, l'ex-militaire, extradé d'Espagne jeudi dernier, a cité d'autres noms impliqués dans ces plans, à l'instar des frères de Larbi Zitout, Smaïl et Miloud, Mourad Dehina, Mohamed Abdellah, Abdou Semmar et Assia Kechoud. « Zitout confiait, dans le cadre des plans ourdis contre l'Algérie, une mission spécifique à chaque membre. J'ai été chargé de l'Armée et de la Police, tandis que Mohamed Abdellah s'occupait de la Gendarmerie nationale et d'autres départements ministériels. Mohamed Zitout s'occupait, quant à lui, des affaires concernant les Présidents et d'autres questions diplomatiques », a-t-il encore poursuivi. Les deux frères de Larbi Zitout, a-t-il dit, prenaient attache avec les jeunes en vue de les recruter à travers des faux comptes sur les réseaux sociaux, faisant remarquer que les réunions se tenaient dans la discrétion la plus totale pour saper la sécurité et la stabilité de l'Algérie. « Ces plans se tramaient en exploitant les jeunes influenceurs des réseaux sociaux, faisant savoir, à titre d'exemple, que Smail Zitout (frère de Larbi Zitout) possédait près de 24 pages Facebook, plusieurs logements et téléphones mobiles, alors qu'il est censé être au chômage », a encore révélé le détenu. Enfin, s'agissant de sa relation avec Abdou Semmar, Mohamed Benhalima a avoué avoir été contacté par ce dernier lorsqu'il était en France et l'a invité à passer sur sa Web TV. « Abdou Semmar prétend entretenir des contacts avec des députés et responsables français qui pourraient lui venir en aide ».