Hier, les colons ont agressé un citoyen palestinien dans la localité de Ya'bed au sud-ouest de la ville de Jénine et ont fermé une rue au sud de la ville de Bethléem, selon des sources locales palestiniennes. Les mêmes sources ont révélé qu'un groupe de colons ont agressé un citoyen alors qu'il travaillait dans sa terre, le causant des fractures. A Bethléem, les colons ont fermé une rue au sud de la ville et ont levé le drapeau d'Israël, provocant les civils palestiniens. La violence des colons contre les Palestiniens et leurs biens est courante en Cisjordanie et est rarement poursuivie par les autorités israéliennes. Les colons commettent fréquemment des actes de violence contre les Palestiniens avec le plein appui des autorités israéliennes. Ces actes de violence incluent des incendies de biens et des mosquées, des jets de pierres, le déracinement des cultures et des oliviers. Quelque 16.000 Israéliens allaient participer hier à ce qui est appelé la «Marche des drapeaux», un défilé ultranationaliste à Al Qods occupé, une démonstration raciste. La Marche des drapeaux est un rassemblement annuel organisé par des militants d'extrême droite israéliens dans le cadre des célébrations commémorant la « réunification » de la ville sous domination israélienne. Mais cette occasion joyeuse pour de nombreux Israéliens est source d'inquiétude et de tourment pour les Palestiniens de la ville. Le jour où les ultranationalistes et les colons israéliens protégés par la police chantent et dansent dans leurs rues, ils doivent subir des couvre-feux imposés uniquement à leur communauté, la fermeture de leurs commerces, des actes de vandalisme et des insultes racistes, entre autres. La Marche des drapeaux fait partie de la « Journée de Jérusalem », une fête israélienne qui marque l'occupation d'Al Qods-Est après la guerre des Six jours en 1967, note Middleeasteye. Des milliers de personnes se joignent habituellement aux célébrations à travers la ville le 28e jour du mois d'Iyar selon le calendrier hébreu, qui tombe souvent entre mai et juin. La marche est organisée par des membres du mouvement sioniste religieux. Y participent divers groupes pro-colonisation tels que Bnei Akiva, Im Tirzu et les conseils régionaux des colonies illégales de Binyamin et Goush Etzion en Cisjordanie occupée. Cette année, les organisateurs ont annoncé que le cortège de dimanche, qui démarre dans la partie ouest de la ville, serait scindé en deux et que jusqu'à 16.000 personnes y participeraient. Ceci avec le silence coupable du roi marocain qui préside le Comité Al Qods.