Un avant-projet de loi relative à la presse écrite et la presse électronique, présenté par le ministre de la Communication a été examiné mercredi par le Gouvernement lors de la réunion hebdomadaire présidée par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre. Ce projet de texte, a précisé la même source, vient en application des directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, données lors du Conseil des ministres du 24 avril 2022 et relatives à la mise en place d'un cadre juridique régissant la presse écrite et la presse électronique. Ce projet de texte, a noté la même source, vise à répondre aux attentes des professionnels des médias et à prendre en compte les propositions et préconisations issues des consultations engagées auprès des corporations. Il a pour objectif également de simplifier les procédures administratives pour la création de publications périodiques ou de la presse électronique, a poursuivi le communiqué des services du Premier ministre. Relevant que conformément aux procédures établies, ce projet de texte fera l'objet d'un examen lors d'un prochain Conseil des ministres Lors de ce Conseil des ministres du 24 avril dernier, consacré aux secteurs de l'énergie, l'industrie, la communication, la santé, les transports, et les ressources en eau, le chef de l'Etat a, pour rappel, a ordonné une nouvelle organisation du secteur des médias dans le pays. Il s'agit, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République, de la promulgation de deux lois différentes, la première relative à la presse écrite et électronique et la deuxième à l'audiovisuel. Et la définition du statut de journaliste professionnel avec précision dans toutes les spécialités médiatiques, l'ouverture de la voie aux professionnels en les associant à la vision novatrice, la moralisation du travail médiatique en fonction des valeurs journalistiques universelles et la déontologie de la profession. Le chef de l'Etat a, également demandé durant ce Conseil des ministres qu'il a présidé, au Gouvernement d'ouvrir la voie aux professionnels en les associant à la vision novatrice tout en instaurant la rupture avec les normes qui régissaient auparavant la scène médiatique. Il est question aussi de moraliser le travail médiatique «en fonction des valeurs journalistiques universelles et la déontologie de la profession».