La représentante du Fond des Nations unies pour la population (UNFPA), Faiza Bendris a salué, jeudi passé à Alger, les efforts consentis par l'Algérie pour la réduction des décès maternels et néonatals, et l'amélioration de la santé reproductive.Mme Bendris intervenait lors d'une journée d'information organisée par l'UNFPA en coordination avec le ministère de la Santé sur les engagements de l'Algérie à la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD25). La représentant de l'UNFPA a affirmé, dans ce cadre, que l'Algérie s'était engagée, à l'instar de nombreux pays, à réduire les décès maternels (DM) et néonatals (DN) évitables d'ici 2030, à moins de 20 DM/ 100.000 naissances vivantes et à moins de 10 DN/1000 NV, dans le cadre de la réalisation Objectifs de développement durable (ODD). Elle a expliqué, à ce titre, que 70% de cas d'hémorragie chez les femmes enceintes à travers le monde peuvent être évités si les services de santé des Etats venaient à fournir davantage d'efforts. Mme Badia Hadouch, chargée des programmes au Fond des Nations unies pour la population, a passé en revue, pour sa part, les différentes conférences relatives à l'habitat depuis la création de la Société des nations à ce jour, relevant que les conférences internationales se sont concentrées sur la nécessité d'intégrer l'élément humain pour réaliser le développement, et insisté sur la prise en compte du développement démographique. Intervenant à l'occasion, Mme Boukhaoui Nassira, sous-directrice au ministère de la Santé, a rappelé les mécanismes mis en place par l'Algérie en vue de l'application et du suivi des recommandations de la Conférence internationale sur la Population et le développement (CIPD) tenue au Caire en 1994. Elle citera, dans ce contexte, la création d'une direction de la Population au niveau du ministre de la Santé, la mise en place d'une commission nationale de la population, et la Commission nationale de la santé reproductive et de la planification familiale.n