«Les efforts menés par la Direction des Douanes pour ouvrir des canaux de communication directes avec les opérateurs économiques pour les accompagner sur le terrain visent à promouvoir les exportations hors hydrocarbures et relancer le commerce et leur faire découvrir les diverses facilités douanières et les nouvelles procédures relatives aux transactions commerciales», a indiqué avant-hier, le Directeur divisionnaire de la fiscalité et du recouvrement auprès de la Direction générale des Douanes, Toufik Sassi, lors d'une journée d'information organisée au niveau du siège de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) sous le slogan : «Accompagner les entreprises pour soutenir la relance économique». L'objectif de ces canaux de communications directes est de faire connaître «les amendements apportés à la structure du tarif douanier, à l'occasion de l'introduction de la nouvelle version (2022) du Système harmonisé (SH) de désignation et de codification des marchandises» auprès des opérateurs économiques et transitaires. «En vue d'inclure la nouvelle version du SH, le tarif douanier national a connu, à compter du 1er janvier 2022, plusieurs modifications englobant l'annulation de certaines positions et sous-positions de la version précédente du tarif douanier, et la compilation de certaines positions et sous positions de la même version, la création de nouvelles positions et sous positions, et l'annulation, l'amendement et l'introduction de nouvelles observations juridiques dans certaines sections, chapitres et sous-positions tarifaires», ont expliqué certains intervenants de la DGD lors de cette journée d'information. Le nombre des modifications opérées dans le cadre du SH «ont également touché une large tranche de marchandises transfrontalières qui vise à prendre en charge les questions environnementales et sociales à l'échelle mondiale, mais aussi s'adapter aux pratiques commerciales actuelles ayant connu de nouveaux types de produits», ont-il ajouté, précisant que ces modifications visent à répondre à des «questions relatives à la santé, la sécurité et la protection du citoyen et de la société et lutter contre les trafics, en plus de s'occuper de la sécurité alimentaire et rattraper le développement technologique». Ces amendements touchent aussi des accords et conventions internationales. «Le Système Harmonisé (SH) est annexé à la Convention internationale sur le système harmonisé de désignation et de codification des marchandises, entrée en vigueur en janvier 1988, et dont l'Algérie est membre depuis 1991», a rappelé M. Sassi, expliquant que «vise à fluidifier les échanges commerciaux internationaux, à accompagner les marchandises réglementées et à mettre en application les procédures de contrôle du commerce extérieur». L'Algérie veut renforcer ses échanges commerciaux, mais surtout imposer plus de rigueur dans le contrôle des transactions financières et des marchandises. Samira Tk