Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, a assuré, avant-hier lundi, que le projet de loi de Finances complémentaire (PLFC – 2022) comprenait différentes mesures palliatives à la loi des Finances 2022, destinée à la couverture des dépenses supplémentaires en cours. Il s'agit notamment, a-t-il indiqué, d'améliorer les salaires et l'allocation chômage et de renforcer les programmes d'investissement public en faveur de certaines wilayas en plus de la réalisation de structures sanitaires. « La présente loi vise à maintenir et améliorer les subventions de l'Etat aux catégories vulnérables et les acquis sociaux pour les citoyens qui ont des effets mitigés sur les dépenses de l'Etat », a fait remarquer le ministre des Finances. S'exprimant devant les membres de la Commission des finances de l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d'une séance présidée par Lakhdar Salmi, président de la Commission consacrée à la présentation de cette de loi de Finances complémentaire (PLFC – 2022), Brahim Djamel Kassali a fait cas, s'agissant de l'encadrement de la macro économie et financier, de changements principaux opérés sur la PLFC. Consistant également en le prix référentiels du baril de pétrole évalué à 60 USD au lieu de 45 USD adopté au titre de la LF 2022 ainsi que le cours du marché à 70 USD contre 50 USD (LF 2022). « Eu égard à ces indicateurs, le PLFC prévoit 39 mds USD d'exportations d'hydrocarbures à la fin de 2022 soit une augmentation de 40,4% et 18,5 mds USD d'importations de marchandises soit une croissance de 15% », a-t-il fait remarquer. La balance des paiements, atteindra, selon la LFC 2022, +983 millions USD alors que les réserves de change s'élèveront a à 46,28 mds USD, l'équivalent de 12 mois d'importations de marchandises et de services. « La LFC 2022 prévoit aussi un taux de croissance de 3,44% et une augmentation du PIB hors hydrocarbures à 4,3% », a poursuivi le ministre des Finances. Faisant remarquer que la même loi des Finances se focalise essentiellement sur la mise en œuvre de mesures urgentes et prioritaires en vue de répondre aux grands objectifs devant stimuler l'activité économique et relancer la croissance outre la réduction de la dépendance aux hydrocarbures. Ce projet de loi de Finances complémentaire (PLFC – 2022), a poursuivi le ministre des Finances, comporte une série de dispositions législatives visant à soutenir le secteur agricole, à promouvoir l'investissement, à renforcer le pouvoir d'achat des citoyens et à conférer une cohérence et simplicité sur les procédures. Faisant observer que cette loi ne comporte pas de nouveaux impôts et charges fiscales supplémentaires. « La hausse des recettes budgétaires prévue au titre de cet exercice s'élève à +23,2% enregistrant 7000,8 milliards DA, y compris la fiscalité pétrolière qui augmentera à 3.211 milliards DA », a-t-il ajouté, faisant savoir que les dépenses budgétaires s'élèvent à 11.610 milliards DA au titre de la loi de Finances complémentaire, soit une hausse de 1.752 milliards DA par rapport à la loi de Finances 2022.