Les agriculteurs, et principalement les céréaliers qui ont nourri l'espoir de pluies bienfaitrices pour tous, ont commencé à déchanter, laissant place à l'inquiétude au fil des jours. Nous avons été habitués à vivre un début février généralement pluvieux et neigeux même. Or, pour l'heure, le ciel continue à être limpide, sans nuages et sans précipitations sur tout le territoire de la wilaya. Si l'on se fie aux températures enregistrées ces dernières semaines, de faibles averses et des journées plutôt printanières au niveau de la wilaya de Mostaganem ont été enregistrées. En effet, depuis quelque semaine, la pluie se fait désirer. C'est un phénomène cyclique qui revient tous les 10 à 15 ans avec un stress hydrique. D'autres expliquent cette situation par le changement et le réchauffement climatique. Les agriculteurs craignent une sécheresse qui pourrait compromettre leurs récoltes. Une situation qui aura comme conséquence le dérèglement de l'approvisionnement du marché. La pluviométrie a chuté de 30% au cours des dernières décennies. Les services de la météorologie avaient prédit, rappelons-le, une saison hivernale aux températures au-dessus de la normale sur le littoral et les Hauts-plateaux. Idem pour la pluviométrie, appelée, elle aussi, à subir les caprices de la nature avec des quantités de précipitations moindres et généralement en deçà des valeurs de référence pour un hiver, censé plutôt être plus humide. Ces derniers trois mois ont enregistré un taux de cumul de pluie assez faible pour faire craindre le pire, tant pour les récoltes que pour la satisfaction des besoins domestiques en eau potable pour une population, de plus en plus croissante. Les précipitations se font rares. Pour le moment, on nous affirme qu'il n'y a pas de menace sur les barrages. Pour l'heure, on attend. La terre, les plantes et les animaux espèrent et on prie pour la venue de pluies abondantes.