Les autorités de l'Etat de Palestine ont condamné la prise d'assaut, mardi, de la mosquée Al-Aqsa par un ministre extrémiste sioniste, qualifiant cet acte de «provocation sans précédent».Le ministère palestinien des Affaires étrangères «a fermement condamné la prise d'assaut par le ministre extrémiste Ben Gfir de la mosquée Al-Aqsa», qualifiant les faits de «provocation sans précédent». La diplomatie palestinienne a estimé que cet acte «légitimait davantage d'incursions et de violations de la mosquée Al-Aqsa par des colons extrémistes». Pour sa part, Saleh Raafat, membre du comité exécutif de l'Organisation de libération de la Palestine, a déclaré que l'incursion de ce responsable sioniste est «une déclaration de guerre contre le peuple palestinien et ses lieux saints». Dans une interview à la radio Voice of Palestine, il a appelé les pays arabes qui entretiennent des relations avec l'entité sioniste à «reconsidérer la forme de ces relations». Pour sa part, le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki, a déclaré, dans une interview à la même station de radio, que la politique extrémiste de l'occupant «constitue une menace pour le processus de paix dans la région du Moyen-Orient, pour la vie des Palestiniens, la sécurité et la stabilité de la région et du monde dans son ensemble». Al-Maliki a ajouté que l'Union européenne et d'autres organisations internationales sont tenues «d'assumer leurs responsabilités face à ce danger et d'y faire face en décidant de boycotter le gouvernement (sioniste) ou ses éléments ou de lui imposer des sanctions». La mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l'Islam, a été prise d'assaut, mardi, par l'extrémiste Itamar Ben Gvir. Il est arrivé plus tôt sur la place Al-Buraq, sous haute protection de la police d'occupation.