L'agression sioniste sur les Palestiniens continue. Un jeune palestinien est tombé en martyre tôt samedi matin par des tirs des forces d'occupation israéliennes à un poste de contrôle à Al Qods occupée (Jérusalem). Le jeune palestinien a été identifié comme étant Mohamad El-Asibi, 26 ans, étudiant en médecine, issu du village Hawara situé au Naqab occupé. Les forces d'occupation ont prétendu que l'homme avait l'intention de perpétrer une attaque. Cependant, il avait agi en réponse au traitement rude infligé à une Palestinienne voilée par des gardes israéliens. Suite à l'incident, les forces israéliennes ont fermé les portes d'entrée de l'esplanade des Mosquées. Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent la police d'occupation se déployant massivement dans les ruelles et les portes menant au complexe. Des échauffourées ont éclaté entre la police d'occupation et des vendeurs et fidèles palestiniens qui passent la nuit à prier à la mosquée pendant le mois sacré du Ramadan. le Président de Conseil national palestinien (PNC) a déclaré en début d'avril que le crime d'exécution du jeune homme Mohammed Al-Aseiby, de 26 ans, du Néguev, près de la porte d'Al-Silsilah, l'une des portes de la mosquée Al-Aqsa, est une grave escalade contre le peuple palestinien et une provocation aux sentiments des musulmans, visant à vider la mosquée d'Al-Aqsa. Il a ajouté, dans un communiqué publié samedi que «l'exécution d'Al-Aseiby alors qu'il défendait une femme palestinienne d'une agression sauvage par la police d'occupation, est un prélude à l'autorisation des extrémistes d'organiser des rituels talmudiques pendant les fêtes juives et d'effectuer des sacrifies de moutons». C'est, note-t-on un danger de cette escalade qui aggravera les tensions en Cisjordanie occupée. En soulignant que le peuple palestinien affronte ces agressions de toutes ses forces à défendre la mosquée sainte d'Al-Aqsa. Le peuple palestinien revendique ses terres volées Le peuple palestinien a commémoré jeudi le 47e anniversaire de la Journée de la Terre, célébrée le 30 mars de chaque année, en hommage à la lutte contre l'oppression des colons israéliens et à l'appel à la liberté, à la justice et à l'égalité, des milliers de personnes ont manifesté jeudi dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Qods-Est occupées pour commémorer la Journée de la Terre, qui a été déclarée en souvenir des événements du 30 mars 1976, lorsque la population palestinienne s'est révoltée contre la décision de l'entité sioniste de confisquer de grandes quantités de terres palestiniennes. Des centaines de Palestiniens ont défilé sur leurs terres près de la clôture, à l'est de la ville de Ghaza, pour marquer la Journée de la Terre, en portant des drapeaux palestiniens et en scandant leur droit au retour sur leurs terres, garanti par la communauté internationale. L'armée israélienne a tiré de nombreuses balles réelles et des gaz lacrymogènes sur les manifestants, a rapporté Arab48. «La lutte pour la terre n'a pas cessé. En effet, le conflit palestinien avec Israël et le mouvement sioniste tout au long de l'histoire a été centré sur la terre», a déclaré l'historien Johnny Mansour, évoquant l'importance de l'héritage de la Journée de la Terre. Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé l'approbation de la formation d'une garde spéciale sous la supervision du ministre d'extrême droite Itamar Ben-Gvir. Un communiqué souligne que la Journée de la Terre de cette année coïncide avec le fait que le peuple palestinien est confronté à l'étape la plus dangereuse de l'histoire de sa cause, alors que le régime israélien le plus raciste, le plus extrémiste et le plus criminel de l'histoire de l'occupation a pris ses fonctions. «Le régime israélien a eu recours à diverses méthodes de meurtres et d'assassinats les plus odieux. Il poursuit la judaïsation des terres et des villes palestiniennes, encourage les colons à continuer à profaner les sanctuaires et à prendre d'assaut la mosquée al-Aqsa en attaquant les fidèles dans les lieux de culte», indique le communiqué. Le Land Research Center (LRC) de la Society for Arab Studies a déclaré que l'entité israélienne avait saisi 2,3 millions de dounams de terres palestiniennes en Cisjordanie occupée. Dans un communiqué publié jeudi, le centre de recherche souligne qu'Israël a utilisé ces dounams saisis pour la construction de 572 colonies et avant-postes, où vivent actuellement quelque 850 000 colons, en violation des résolutions internationales contre la construction de colonies. En démolissant 12 350 maisons palestiniennes et déraciné plus de 2 000 000 d'oliviers pérennes, a ajouté la même source.