Le Conseil de sécurité discutera, le 19 avril, de la situation au Sahara occidental occupé, dans un contexte marqué par la poursuite des hostilités entre le Maroc et le Front Polisario, selon le site de l'ONU. Sous mandat russe, le Conseil de sécurité de l'ONU discutera, le 19 avril prochain, de la situation dans les territoires sahraouis occupés et de la mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (MINURSO). En outre, le Conseil entendra également un rapport de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura, et du chef de la MINURSO Alexander Ivanko, sur la situation actuelle dans les territoires sahraouis occupés par le Maroc. Jeudi dernier, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a reçu son envoyé personnel pour le Sahara occidental qui l'a informé des résultats des consultations informelles et bilatérales que ce dernier a tenues avec les représentants des parties au conflit. Le briefing semestriel de De Mistura intervient alors que la guerre bat son p lein au Sahara occidental occupé, comme l'a reconnu, la semaine dernière, le porte-parole du chef de l'ONU, Stéphane Dujarric. Ce dernier, qui annonçait un convoi terrestre, le premier depuis la reprise des hostilités depuis plus de deux ans, pour approvisionner des sites de la MINURSO, a déclaré : « En raison du manque de mouvements de convois terrestres depuis la reprise des hostilités en 2020, les sites des équipes de la MINURSO (…) manquent de fournitures essentielles, notamment de carburant ». Auparavant, le représentant du Front Polisario auprès de l'ONU et coordinateur avec la MINURSO, Mohamed Sidi Omar, a eu des consultations bilatérales non officielles avec De Mistura, sur l'avenir du processus de paix au Sahara occidental. Elles ont porté sur l'état et l'avenir du processus de paix au Sahara occidental sous l'égide de l'ONU. Sidi Omar a souligné durant cette rencontre que «le règlement pacifique, juste et durable de la question de décolonisation du Sahara occidental ne peut être réalisé sans le respect total du droit inaliénable, non négociable et imprescriptible du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance». Dans une récente déclaration à l'APS, le diplomate a déclaré que «parmi les conditions essentielles pour la relance du processus de paix, figure l'existence d'une véritable volonté politique chez l'Etat d'occupation marocain, en vue d'avancer vers une solution pacifique, juste et durable à la question de décolonisation du Sahara occidental».n