Le ministre des Finances, Laziz Faid a assuré, avant-hier mardi à Alger, que le projet de loi relatif aux règles de la comptabilité publique et de la gestion financière a défini les responsabilités de l'ensemble des intervenants dans le cercle de dépenses et de recettes publiques, l'objectif étant, a-t-il indiqué, d'asseoir davantage de transparence à travers un suivi optimal de la mobilisation et de l'utilisation des deniers publics. «Ce projet de loi vise à consacrer la transition de la comptabilité de caisse vers une comptabilité d'exercice», a-t-il dit. Intervenant à l'Assemblée populaire nationale lors d'une séance plénière présidée par le vice-président de l'APN, Ghali Lansari, et consacrée à la présentation de ce projet de loi relatif aux règles de comptabilité publique et de gestion financière, le ministre a fait savoir que ce texte était axé autour du passage d'une comptabilité de caisse à une comptabilité d'exercice. Selon, a-t-il observé, un système comptable qui vise à organiser l'information financière et sa présentation, de manière à être au diapason des exigences des normes comptables internationales dans le secteur public. Il est, a poursuivi le ministre des Finances, désormais nécessaire de doter les gestionnaires en informations, en vue de leur exploitation comme un outil de soutien et d'amélioration de la qualité de l'opération d'élaboration des estimations et de l'évaluation continue des politiques générales, résultant de la lecture claire des comptes de l'Etat. «La réforme de la comptabilité publique était parmi les principaux facteurs d'amélioration de la qualité de l'information destinée aux parlementaires et aux citoyens, une information permettant de procéder à une véritable évaluation de la situation financière du pays et des politiques publiques», a-t-il fait remarquer. Pour sa part, la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN) a indiqué dans son rapport préliminaire lu lors d'une plénière présidée par le vice-président, Ghali Lansari, que la nouvelle structure comptable prévue dans la loi organique n° 9 15-18 relative aux lois de Finances, se divise en trois parties. A savoir, la comptabilité générale, la comptabilité budgétaire et la comptabilité d'analyse des coûts. Faisant savoir que celles-ci sont des normes internationales qui permettent d'améliorer l'efficacité et la bonne gouvernance. Ce système qui entrera en vigueur de manière progressive, écrivent les rédacteurs de ce rapport préliminaire, constituera une source d'information pour les gestionnaires et un outil d'aide à l'élaboration des prévisions et à l'évaluation des politiques publiques, tout en permettant au Parlement d'obtenir toutes les informations pour une évaluation et une appréciation de la situation financière réelle de l'Etat, dans le but de prendre la meilleure décision.