Dans la dernière mise à jour des cartes par continent qu'elle publie sur son site web, l'ONU rappelle les frontières réelles de la République arabe sahraouie démocratique, qui apparaît clairement comme un territoire distinct et séparé du Maroc, battant en brèche toutes les tentatives marocaines désespérées d'occulter la légalité internationale. En effet, la carte du continent africain, publiée sur le site web des Nations Unies, montre que le Sahara occidental est un Etat à part entière dont la capitale est El-Ayoun. Il convient de rappeler que dans son avis consultatif de 1975, la Cour internationale de justice (CIJ) a conclu que les éléments et renseignements portés à sa connaissance n'établissaient l'existence d'aucun lien de souveraineté territoriale entre le Sahara occidental et le Maroc. Qui plus est, toutes les résolutions internationales considèrent le Sahara occidental comme un territoire «séparé et distinct» sur lequel le Maroc n'a aucune forme de souveraineté. La communauté internationale a également reconnu que le statut final de ce territoire non autonome doit être déterminé sous l'égide des Nations Unies, conformément à la légalité internationale. Aussi, les tentatives marocaines absurdes de travestir la réalité et d'occulter la légalité internationale sont-elles vouées à l'échec. La question des cartes est de nouveau évoquée pour confirmer une fois de plus que les territoires de la République sahraouie sont totalement séparées du Maroc, qui tente en toute naïveté de réduire la légalité internationale à une carte fictive sans frontière entre son sol et les terres sahraouies. Il n'hésite pas non plus à semer le chaos et la zizanie à chaque occasion où ses véritables frontières sont présentées sans le Sahara occidental, se heurtant à chaque fois, à la réalité de la position des Etats et des organisations en faveur des résolutions internationales et onusiennes en la matière. Récemment, l'Espagne a modifié la carte du Maroc et du Sahara occidental pour inclure à nouveau la ligne frontalière, et l'a publiée sur le site web de l'Agence espagnole pour la Coopération internationale au développement (AECID). Macron n'a pas réussi à convaincre la Chine de soutenir la position de l'UE La visite du Président français Emmanuel Macron en Chine n'a pas conduit à un changement de la position de Pékin sur le conflit ukrainien et la Russie. C'est ce qu'a rapporté le journal Le Monde vendredi. Jeudi, le Président français a tenté de persuader son homologue chinois de «ramener la Russie à la raison», mais le Président chinois Xi Jinping ne rompt pas «l'amitié sans limite à l'égard de Moscou», indique le journal dans un article sur les résultats des entretiens entre les deux dirigeants. Selon un diplomate français anonyme, l'appel du premier ministre chinois Li Qiang à son homologue russe Mikhaïl Michoustine avant la visite de la délégation occidentale et les gros titres des journaux chinois sur l'approfondissement des relations entre Moscou et Pékin ont été «une vraie douche froide». Le journal écrit que M. Macron «doute des véritables intentions de son interlocuteur», surtout après que le dirigeant français «n'a pas obtenu du dirigeant chinois qu'il condamne la décision du Président russe Vladimir Poutine» de déployer des armes nucléaires tactiques en Biélorussie. Selon le journal, le «chemin de la paix» que M. Macron tente d'emprunter «ressemble jusqu'à présent à une impasse». Il attire l'attention sur le fait que malgré les franches poignées de main lors de la rencontre, le dirigeant chinois «s'est contenté de petits pas», promettant notamment de s'entretenir avec le Président ukrainien, mais seulement lorsque «les conditions seront réunies». Dans ce contexte, M. Macron ainsi que la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont tenté de faire comprendre à Xi Jinping que les fournitures d'armes à la Russie élèverait la Chine au rang de «complice d'une infraction au droit international». Toutefois, ces déclarations, y compris celles de Mme von der Leyen selon lesquelles la position de la Chine sur le conflit ukrainien «sera un facteur déterminant dans les relations futures avec l'UE», n'ont provoqué qu'une réaction négative parmi les fonctionnaires chinois. «La crise ukrainienne n'est pas un problème entre la Chine et l'UE», a déclaré le gouvernement chinois, cité par le journal. Une diplomatie utile Considéré comme un grand expert de la Chine, l'ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin, qui faisait également partie de la délégation, a déclaré à la publication que la visite actuelle avait mis en lumière le «rôle privilégié» de Paris, qui permet aux Français «de transmettre des messages à M. Xi au nom de l'Europe». Il a également exprimé l'opinion que le dirigeant chinois comptait «sans doute» aussi faire passer des «messages» à l'Europe par l'intermédiaire de la France. En outre, le journal attire l'attention sur le fait que le Président chinois a appelé l'Europe à abandonner la mentalité de bloc de la guerre froide, soulignant sa position détachée par rapport aux Etats-Unis. Le journal signale également l'existence d'un avertissement de Xi Jinping dans ce contexte aux Etats d'Europe de l'Est, qui sont «les plus proches alliés des Etats-Unis» et qui ont «durci le ton à l'égard de Pékin depuis le début du conflit ukrainien». La position de la Chine sur l'Ukraine «contribuer à la paix et aux négociations» L'essence de la position de la Chine sur la crise ukrainienne peut être décrite en une phrase : «Contribuer à la paix et aux négociations». C'est ce qu'a déclaré jeudi le président chinois Xi Jinping lors d'une réunion tripartite avec le Président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen à Pékin. «La Chine détermine toujours elle-même sa propre position en fonction du fond de l'affaire. La position de la Chine sur la question ukrainienne peut être décrite en une phrase : contribuer à la paix et aux négociations», a déclaré Xi Jinping cité par le site web du ministère chinois des Affaires étrangères. «La Chine appelle toutes les parties au calme et au bon sens, à créer ensemble les conditions pour des pourparlers de paix. Pour l'instant, la priorité consiste à contribuer à la cessation des activités militaires et à éviter d'attiser le feu et de compliquer les problèmes.» Selon le dirigeant chinois, Pékin continuera d'appeler activement à des pourparlers de paix Il a déclaré que la Chine soutiendrait l'Europe dans la présentation de plans pour un règlement politique de la crise ukrainienne basée sur ses propres intérêts fondamentaux et à long terme, ainsi que dans la création d'un système de sécurité européen équilibré, efficace et durable. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le Président français, Emmanuel Macron, sont en visite en Chine du 5 au 7 avril.n