Des citoyens ont pris attache avec la rédaction pour signaler une lâche agression dont aurait été victime des étudiantes au niveau du pôle universitaire Rafik Abdelhak-Brerhi, à Khenchela. Selon nos interlocuteurs, l'assaillant qui aurait menacé les étudiantes avec un couteau, aurait réussi à repartir avec un téléphone portable de l'une de ses victimes .Selon le récit des citoyens, les étudiantes se trouvaient au niveau de la cour du pôle universitaire 8000 places Rafik Abdelhak Brerhi, situé sur la route de Aïn Beïda, ont été surpris par un inconnu qui s'est introduit dans l'enceinte de l'établissement. Une fille a réussi à s'enfuir alors que la seconde s'est uniquement éloignée et n'a pas pu intervenir pour sauver sa camarade des mains de l'agresseur. Sous la menace d'un couteau, l'agresseur qui aurait légèrement blessé l'étudiante à la main est reparti avec le téléphone portable de la victime. Toujours et selon les déclarations des citoyens, l'agresseur aurait caché son visage avec un masque de protection de la maladie Covid-19. Ce dernier pourrait bien connaitre les lieux car il serait rentré par une porte du pôle universitaire non sécurisée, absence de vidéosurveillance. Toujours et selon nos interlocuteurs, l'assaillant a appréhendé les trois étudiantes qui discutaient tranquillement dans la cour. Afin de les rassurer, il aurait même lancé aux victimes : « Salam, est-ce que vous allez bien ». Sans attendre, il a retiré un couteau de sa poche et a demandé aux étudiantes de se mettre contre le mur. Une étudiante a réussi à s'enfuir, elle fut suivie par la seconde alors que la 3e a été prise au piège. Pris de panique, l'agresseur a immédiatement retiré le téléphone portable de la main de la victime avant de quitter les lieux. Affolé, l'agresseur ne s'est pas rendu compte du PC (ordinateur portable) qui était posé sur la chaise à côté de l'étudiante. Traumatisé par cette agression, les étudiantes dont l'une a été légèrement blessée à la main ont alerté les agents de sécurité du pôle universitaire. Deux étudiantes ont décidé de se rendre au niveau de la Sûreté de wilaya du chef-lieux de wilaya afin de porter plainte. Après avoir raconté leur histoire à l'accueil de la Sûreté de wilaya, il leur a été demandé de repartir. Les policiers auraient indiqué aux deux filles qu'elles seront convoquées ultérieurement si toutefois, le téléphone portable sera récupéré. Pour en savoir plus à ce sujet, nous avons tenté de joindre la Sûreté de wilaya mais en vain. Au niveau de l'université Laghrour Abbes , il nous a été expliqué que pour l'instant, ils ne pourraient pas communiquer d'information à ce sujet. « Je ne peux ni vous confirmer, ni vous infirmer cette information. Je ne peux pas également répondre à vos questions concernant cette affaire pour l'instant ». Nous avons donné ici, les déclarations d'un responsable de l'université Abbes Laghrour à Khenchela.