Le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (Crespiaf), organise, du 25 au 29 avril à Alger, une formation de perfectionnement pour les experts du patrimoine représentant les points focaux de l'Unesco dans le continent africain, indique un communiqué du ministère de la Culture et des Arts. Organisé en collaboration avec l'Unesco, cette formation vise à améliorer les connaissances de 44 experts, points focaux de l'Unesco dans 44 pays d'Afrique, chargés, entre autres, de la rédaction des rapports périodiques dans le cadre de la convention de 2003, relative à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (PCI), 10 médiateurs, en plus d'experts de l'Unesco et d'experts algériens du Crespiaf et du Centre national de recherche en préhistoire, anthropologie et histoire (Cnrpah). Cet atelier de formation vise à informer les points focaux des nouveaux mécanismes adoptés par l'instance onusienne dans l'élaboration des rapports périodiques, après les nouvelles mesures et modifications apportées à la convention en 2020. La formation vise également à créer un cadre d'échange d'expériences entres les experts du continent et de créer un réseau de points focaux entre les pays africains, membres de la convention de 2003. Avec cette formation, le Crespiaf confirme sa fonction de « lieu focal de rencontre et d'échange » et d'établissement rassembleur pour les chercheurs sur le patrimoine culturel immatériel du continent, en plus de conforter le leadership algérien en matière de sauvegarde et de préservation du PCI. Opérationnel depuis 2018, le Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Afrique (Crespiaf), est un centre de catégorie 2 placé sous l'égide de l'Unesco, qui répond à la demande des anthropologues africains, réunis lors d'un colloque tenu pendant le second Festival culturel panafricain d'Alger de 2009.