,Explosion de joie, scènes de liesse et coups de klaxons dans les rues et boulevards de la capitale, non seulement mais aussi hors capitale. Les premiers mots de l'entraîneur Benchikha sont chargés d'émotions «nous sommes heureux aujourd'hui, une joie que nous partageons avec le peuple algérien... Nous nous sommes préparés dans le calme sans tambour ni trompette et dans la sérénité, mais aussi avec de l'amour pour cette équipe, voire pour le pays». Dans sa conférence de presse, les mots étaient pesés, ceux d'un homme qui vient de réaliser les 90% du chemin vers le trophée du club, le prochain duel ce sera avec la Tanzanie pour terminer à Alger... Il savait que «la partie n'était pas facile, il reconnaît en homme sage qu'il avait à faire à une grande équipe, personne ne peut le nier», dira-t-il «des joueurs de valeurs, mais la différence a été faite par le public... Nous avons marqué un but par mi-temps, il saluera la performance de son joueur Belkacemi qui a été le grand du match, il fera remarquer par ailleurs que toute l'Algérie, même ceux qui ne sont pas nos supporters de l'USMA étaient là. N'est-ce pas ce qui fait la force du peuple ?» Il y aura une suite pour boucler la boucle Dehors la fête a commencé, la liesse a continué une bonne partie de la soirée et même de la nuit. A présent, les supporters sous la houlette de Benchikha n'a plus qu'un obstacle, le dernier à concrétiser, celui de la flamme de la finale qui se jouera d'abord contre les Young Africans (Tanzanie) qui se sont imposés à l'aller 2 buts à 0 grâce à des réalisations d'Aziz Ki (64e) et de Bernard Morrisson en toute fin de partie (90+2e). Cette seconde demi-finale qui s'est jouée en ce mercredi 17 mai. Les moments forts de la partie Rappelons que le match aller, qui s'est disputé à Bouaké (Côté d'Ivoire) mercredi dernier, s'est soldé par un triste nul sur un score vierge (0-0). Dès cet instant, les Algérois rêvaient de tête. Mais ce mercredi, la partie n'était pas difficile, si ce n'est impossible chez les Usmistes, connus pour leurs supporters qui font presque l'exception. Tout était donc ouvert pour ce match retour entre le 6e de la D1 algérienne et le leader du Championnat ivoirien, lesquels espèrent profiter de la règle du but à l'extérieur qui est encore en vigueur dans les différentes compétitions de la CAF, ce qui signifie que «le score de 0-0 peut représenter en quelque sorte un piège pour l'USM Alger. En effet, en cas de match nul avec des buts concédés à domicile, ce sont les représentants de la Côte d'Ivoire qui se qualifieront». Gagner la prochaine étape La prochaine carte à jouer ne sera pas aussi facile, disent les consultants, mais rien n'est impossible. Il s'agit d'un match aller, le retour se jouera en présence de ses milliers de supporters. Si les hommes de Benchikha ont réussi à faire la différence à domicile ce mercredi 17 juin en demi-finales avec un retour carton de (2-0), c'est qu'il y a un bon coup à jouer. La défense ivoirienne était un peu déstabilisée par la stratégie mise en place par l'entraîneur algérien qui a permis à Khaled Bousseliou d'ouvrir le score juste avant la demi-heure de jeu (1-0, 28e). Le but ne signifiait pas victoire et passage en finale à la 72' tout allait être remis en cause lorsque le défenseur Belaïd et le gardien Benbot ont dû s'employer, tour à tour, pour mettre en échec Diarrassouba in extremis. Une égalisation ivoirienne aurait en effet permis à l'ASEC de se qualifier en vertu de la règle du but à l'extérieur. Le second but était une merveille, intelligemment construit par Belkacemi qui a vu juste pour lober le gardien et planter le second but, il ne restait qu'au portier, Folly, pour définitivement plier cette double confrontation (2-0,à la 80e). H. Hichem nCanal + Sport 360 : Lille – Marseille à 20h nBeIN Sports 2 : AC Milan – Sampdoria Gênes à 20h