Quatre familles qui ont occupées illégalement les locaux plus connus de (Mahalates Erraïs) ont été expulsées par la force publique sur instruction du wali d'Oran. Les quatre familles se sont retrouvées «sans toit» dans la commune de Benfriha, daïra de Guedeyel. Certaines familles ont réussi (pour l'instant) à se réfugier chez des parents et des voisins.La famille la plus touchée est une femme avec ses trois enfants qui n'a pas trouvé d'autre issue que de se réfugier dans le parc de l'APC. Les meubles et les matelas de cette famille ont été mis à l'abri dans le parc de l'Assemblée populaire de Benfriha. Cette situation déplorable n'a pas été du goût des ouvriers du parc de la commune et des citoyens de Benfriha qui se sont solidarisés avec cette jeune mère et ses trois enfants. La seule initiative est venue du premier magistrat de la ville qui avant de partir en congé, n'a pas trouvé autre que de payer un mois de loyer à un particulier afin que cette dame puisse y habiter provisoirement avec ses trois enfants. Le président de l'Assemblée populaire communale avec qui nous nous somme entretenus à ce sujet a indiqué qu'il ne pouvait pas laisser cette dame et ses trois enfants dans l'enceinte du parking et a pris la décision de leur payer un mois de loyer chez un propriétaire de logement privé. « J'ai pris la décision de prendre en charge et à titre provisoire le loyer de cette femme dans l'attente qu'une solution soit trouvée », a-t-il déclaré. Les représentants de la société civile et les dirigeants des associations et organisations des droits de l'homme interpellent par notre biais le wali d'Oran, le chef de daïra de Gudeyel et le président de l'Assemblée populaire de Benfriha afin qu'une solution soit trouvée pour cette mère de famille. « Pourquoi les autorités locales n'ont pas intégré ces familles dans la liste des citoyens ayant bénéficiées du programme « RHP » (Résorption de l'habitat précaire», a déclaré un représentant de la société civile. Plusieurs citoyens de la commune de Benfriha se sont solidarisés avec cette femme et ses trois enfants et souhaitent l'intervention du wali afin qu'ils ne restent pas dans la rue. La jeune femme avec qui nous avons pris attache, a lancé un cri de détresse aux hautes autorités du pays afin qu'une solution lui soit trouvé. L'initiative du président de l'APC de payer un mois de loyer à cette famille est certes louable mais la question qui reste posée est la suivante : Quel sera le sort de cette famille après l'expiration du premier mois de loyer ? Que vont faire les autorités locales et à leurs têtes le premier chef de l'exécutif ? Attendons pour voir. En somme, malgré les efforts de l'Etat dans le domaine de l'habitat, la crise persiste et le logement est devenu un véritable casse-tête et pour les citoyens et pour les autorités du pays.