L'UNICEF (Fonds des Nations unies pour l'enfance) a réagi au sort réservé aux enfants par l'entité sioniste dont l'aviation de guerre bombarde de façon hystérique la population de Ghaza où qu'elle soit, chez elle ou dans un hôpital, une école, une église ou une mosquée. La Représentante spéciale de l'UNICEF pour la Palestine, Lucia Elmi, a déclaré samedi qu'un million d'enfants dans la bande de Ghaza ont un besoin urgent de protection. Lucia Elmi a ajouté que l'aide qui est entrée dans la bande de Ghaza samedi est «insuffisante», exigeant un cessez-le-feu pour fournir une aide durable à Ghaza. Elle a souligné que l'équipe de l'ONU devait immédiatement apporter du carburant dans la bande de Ghaza, notant que la tragédie humanitaire dans la bande se poursuit et «doit cesser immédiatement». La décision de l'entité sioniste de couper l'approvisionnement en électricité et en carburant de la bande de Ghaza a provoqué une crise de l'approvisionnement en eau pour les Palestiniens, car les puits souterrains, considérés comme la principale source d'eau, sont alimentés par des générateurs électriques, ce qui a empêché l'extraction de l'eau pour répondre aux besoins des habitants de la bande de Ghaza. Le directeur général du service des eaux côtières de Ghaza et chef du comité d'urgence pour le secteur de l'eau a déclaré samedi aux médias que la crise s'est aggravée lorsque les autorités d'occupation ont décidé de couper l'électricité de la bande de Ghaza au début de l'agression sioniste. Il a souligné que seules deux usines de dessalement d'eau fonctionnent actuellement, tandis que la troisième usine est difficile à utiliser car elle se situe dans le champ des opérations militaires sionistes. L'ingénieur a expliqué que «la crise est vraiment étouffante», avertissant que si la situation perdure, compte tenu de la pénurie de carburant, les autorités locales ne seront pas en mesure d'approvisionner la population en eau. «Nous travaillons désormais avec toutes les capacités disponibles pour éviter que les gens ne meurent de soif», a-t-il souligné ajoutant que «certaines zones n'ont pas reçu d'eau depuis le 7 octobre dernier, et d'autres n'ont reçu de l'eau qu'une seule fois au mieux, et cette eau est soit transportée par camions, soit transportée par les résidents eux-mêmes. Les autorités chargées de l'eau à Ghaza ont eu recours à des camions-citernes pour tenter de faire face à la crise et de fournir de l'eau aux zones souffrant de pénuries, en particulier aux écoles, qui comptent désormais des centaines de milliers de personnes déplacées. Les autorités sionistes d'occupation imposent un siège étouffant à la bande de Ghaza, tout en empêchant toute aide humanitaire et médicale, ainsi que tout approvisionnement en carburant et en pétrole, d'entrer dans la bande, à l'exception de celles qui ont transité samedi par le terminal de Rafah grâce à des efforts internationaux diligents.