Vingt camions chargés d'aide humanitaire sont entrés hier samedi à Ghaza à travers le poste-frontière de Rafah (Egypte), après un blocus complet de deux semaines imposé par l'entité sioniste qui mène une agression meurtrière contre l'enclave palestinienne, ont rapporté des médias. Ces camions du Croissant-Rouge égyptien, qui se charge de l'acheminement de l'aide des différentes agences de l'ONU, ont traversé l'immense porte du poste-frontière au 15e jour de l'agression sioniste contre Ghaza, alors que des tonnes d'aide s'entassent depuis des jours dans l'attente d'un passage vers les 2,4 millions de Ghazaouis, pour moitié des enfants et adolescents, privés d'eau, d'électricité ou de carburant. Ce nombre de camions reste toutefois insuffisant selon l'ONU qui estime à au moins 100 camions par jour les besoins des Ghazaouis. Avant cette agression, ils dépendaient déjà pour 60% d'entre eux de l'aide alimentaire internationale. Vendredi, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait appelé depuis Rafah, l'unique ouverture sur Ghaza qui ne soit pas aux mains de l'entité sioniste, au «passage rapide» de l'aide humanitaire vers le territoire palestinien. Guterres a déclaré qu'il était «essentiel d'avoir du carburant» pour pouvoir distribuer l'aide aux Palestiniens de cette enclave, sous strict blocus depuis 16 ans.