La seconde édition de la Conférence africaine des startups (African Startups Conference- ASC) qui se tiendra du 5 au 7 décembre prochain à Alger «sera exceptionnelle», a indiqué, lundi passé à Alger, le ministre de l'Economie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid. S'exprimant lors d'une conférence de presse organisée au siège de l'accélérateur public de startups «Algeria Venture», le ministre a ajouté qu'il est attendu pour l'édition 2023 de cet évènement dédié à la promotion des startups du continent africain, «plus de 200 experts internationaux dans le domaine des startups, environ 50 ministres et décideurs africains dans le domaine des startups et de l'innovation, plus de 200 investisseurs et responsables des Fonds d'investissement et capitaux à risque dans le continent et près de 10.000 participants». Aussi, le ministre a annoncé l'organisation d'un salon qui verra la participation de près de 200 exposants de différents pays africains, mais aussi la participation de partenaires africains et issus d'autres pays, notamment l'Agence allemande de coopération internationale GIZ, l'Union africaine, et les différentes agences de coopération en Afrique ainsi que des établissements financiers qui ont rejoint cette initiative. D'autres évènements annexes seront également organisés au niveau du Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger), lieu de la tenue de l'ASC, notamment le concours africain dans le domaine de l'Intelligence artificielle pour le développement durable (AI 4 Good Challenge) ou encore un concours dans le domaine de la robotique (AI 4 Robotics) et d'autres évènements, a-t-il ajouté. Une réunion ministérielle qui regroupera les ministres africains en charge des startups, sera, en outre, au menu de la 2ème édition de l'ASC, a fait savoir M. Oualid, ajoutant que l'objectif de cette réunion est «la concrétisation des décisions adoptées par les participants à cette réunion en 2022, mais aussi par l'Union africaine, avec des projets cruciaux pour l'environnement des startups en Afrique tels que la création d'un Fonds des fonds africains des startups», qui alimentera les Fonds africains afin de financer les startups du continent au lieu de recourir aux investisseurs étrangers. Il sera, aussi, question lors de cette réunion ministérielle de «l'adoption d'une stratégie africaine uniforme pour réduire la fuite des cerveaux, ainsi que la facilitation de la mobilité des talents africains et les startuppeurs entre les différents pays du continent», a-t-il précisé.n