,Que nous dit aujourd'hui le football ? Que disaient les ex-internationaux et sélectionneurs de l'Equipe nationale ? Que nous dit aujourd'hui la CAN ? Des questions qui reflètent l'intérêt que le monde sportif accorde à l'actualité. Chacune des questions a une ou plusieurs réponses. Elles se complètent et souvent s'entredéchirent lorsqu'elles émanent des autres, qu'ils soient d'ici ou ailleurs, experts ou pas. En attendant, la prochaine CAN, excite les mauvaises langues. Les supporters rassurent, ils seront en Côte d'Ivoire pour les Verts, comme ils l'ont toujours été. L'ex international Rachid Makhloufi déclarait dans une interview accordée à un confrère »Vous savez, le football c'est quelque chose d'extraordinaire. Ça vous rend joyeux, gai. Quand vous marquez un but, lorsque vous faites une bonne passe. Je suis resté à Sétif jusqu'à mes dix-huit ans. Je voulais absolument jouer au football et c'était l'essentiel pour moi. En équipe du FLN, j'étais entouré de garçons merveilleux comme Zitouni, Ben Tifour. Ils m'ont appris à jouer. Ils ne m'ont pas appris à tricher, mais à calculer le match, la fatigue. C'était une très bonne chose…et d'ajouter «La Coupe de France en 68. Ce n'était pas une grande finale, mais j'avais marqué les deux buts qui nous ont permis de gagner. Une reprise de volée et un penalty, tiré deux fois. Je n'ai pas voulu insister auprès de l'arbitre, mais vingt ans après, je lui ai demandé : « Monsieur, je voulais vous demander pourquoi m'avoir fait re-shooter ce penalty. » Il m'a répondu : « Monsieur Mekhloufi quand on ne connaît pas les règlements en football, on ne joue pas. Je n'avais pas sifflé ! » « Mais Monsieur, imaginez si je l'avais raté. » L'international Kamel Berroudji, déclarait à notre journal en novembre 2021 : «Je n'oublierai jamais Smail Khabatou, que Dieu ait son âme. C'est lui qui m'a aidé, orienté et conseillé. Petit à petit, comme dit le vieux dicton, l'oiseau fait son nid, et jusqu'au jour où l'international Pelé m'a remarqué lors du match Algérie-Brésil joué à Oran en juin 1965. On affrontait en ce moment-là l'Allemagne, champion d'Europe à l'époque. Je me rappelle que ma prestation avait marqué les esprits de mes dirigeants, notamment après l'excellente victoire de deux buts à un». Pour l'ex l'international, le défunt Abdelhamid Zouba qui a drivé le Mouloudia d'Alger en digne successeur de Smail Khabatou, et a conduit le doyen des clubs algériens, armé d'une équipe de rêve avec les Bachi, Bétrouni, Draoui, Bencheikh et autres Aït Mouhoub, au sommet de l'Afrique en décembre 1976 en remportant pour une première participation la coupe d'Afrique des clubs champions, déclarait : «Je suis un exemple de la volonté de se tirer d'affaires en se servant du football mais seul ce n'est pas possible ! Il faut avoir la chance de rencontrer des hommes comme Snella, Boulogne ou Firoud. Seul le haut-niveau comptait pour moi. Je voulais démontrer que même avec un faciès pas facile à admettre, je devais absolument passer, forcer l'admiration par mon travail, par mes connaissances ». Abdelhamid Kermali avouait : «Je me souviens très bien que j'utilisais le ballon et les souliers comme oreiller lorsque je me couchais la nuit ». Le petit Kermali, surnommé « Kerboua », débute son parcours de footballeur à l'USM Sétif où il évoluait au poste d'attaquant, avant de rejoindre, par la suite l'USM Alger… trois passages au Mouloudia d'Alger (1983, 1988 et surtout le sacre de 1999). « Mon expérience avec le Mouloudia qui occupe une bonne place dans mon cœur était extraordinaire », dira-t-il avant d'ajouter que « c'est un honneur d'entraîner ce club mythique. Je suis aussi fier et heureux d'avoir arraché un titre avec le club le plus populaire du pays. Il m'est impossible d'oublier les moments passés dans ce club historique et prestigieux, dirigé à l'époque par des hommes de la trempe de Djouad, Drif, Haouche et bien d'autres dirigeants, dignes d'une formation drainant à chaque sortie, plus de 60 000 supporters ». Rabah Saadane : «Nous avons battu la RFA, et si…» Celui qui a dirigé l'équipe nationale algérienne pendant onze ans en cumulé, a également été l'entraîneur le plus remercié par la fédération algérienne (cinq fois). Le cheminement de Saâdane n'a pas été épargné par les obstacles. «Des moments de triomphe aux échecs, il a su affronter les défis avec une persévérance et une détermination inébranlable. Ses multiples retours au poste de sélectionneur témoignent de son engagement profond envers le football algérien et de son désir ardent de contribuer à son progrès.disait de lui un journal eranger…On ne peut pas réussir dans la débandade. Aujourd'hui, j'ai voulu régler tous les problèmes internes, aussi bien humains que organisationnels. Pour revenir à 1982, j'ai un gros regret : quand on gagne le premier match, on doit se qualifier. Nous avons battu la RFA (2-1) et, si nous avions passé le premier tour, on aurait pu aller assez loin... J'espère que cette année nous parviendrons à atteindre les huitièmes de finale… Je sais que la pression autour de la sélection est énorme, que le public manifeste parfois son amour et sa ferveur avec excès, mais il faut savoir gérer ses émotions et son stress».