Le ministère palestinien de l'Education a révélé le 14 décembre 2023 que depuis le début de l'attaque d'Israël contre la bande de Gaza le 7 octobre dernier, 3 714 écoliers ont été tués en martyr et 5 700 autres blessés dans l'enclave palestinienne et en Cisjordanie. 35 écoliers ont été tués, 271 autres blessés et 82 personnes arrêtées. Le communiqué précise qu'à Gaza, 209 enseignants et membres du personnel administratif ont été tués en martyr et 619 autres ont été blessés. En Cisjordanie, deux personnes ont été blessées et plus de 65 personnes ont été arrêtées. Le ministère de l'Education indique aussi que 278 écoles publiques et 65 écoles affiliées à l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) ont été attaquées et détruites à Gaza. Lors du génocide de l'agresseur En Cisjordanie, les soldats du régime occupant ont attaqué 38 écoles et les ont détruites. 90% des bâtiments liés à l'enseignement public ont été directement ou indirectement visés. De plus, 29% des bâtiments scolaires sont hors service en raison de destructions massives ou de dégâts généraux. A-t-on informé encore. Le ministère de la Santé de Gaza a déclaré que près de 20 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, avaient été tuées jusqu'à présent dans les frappes israéliennes. Les brigades Al Qassam font exploser un Char toutes les heures Abou Obaïda, le porte-parole de la branche armée du Hamas, a déclaré dans une déclaration sur Telegram que les combattants d'al-Qassam avaient réussi, au cours des dernières 72 heures, à détruire complètement ou partiellement 72 véhicules militaires de l'armée israélienne. En outre les combattants d'al-Qassam avaient réussi à tuer 36 soldats israéliens, et infliger des blessures à des dizaines d'autres soldats et à saisir l'équipement et les biens de certains d'entre eux. Peu avant, Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a réitéré le soutien de l'Iran à la résistance légitime du peuple palestinien, appelant tous les pays à intensifier leurs efforts pour mettre fin aux crimes de guerre du régime sioniste. « Cela fait de nombreuses années que le peuple palestinien tente de libérer son pays de l'occupation. Il s'agit d'une résistance légitime du point de vue du droit international et de la Charte des Nations unies », a-t-il déclaré, lors de sa rencontre avec la ministre burkinabé des Affaires étrangères, Olivia Rouamba, en marge du Forum mondial sur les réfugiés à Genève, en Suisse. « Il est nécessaire que tous les pays tentent de mettre fin aux crimes de guerre du régime israélien contre le peuple palestinien à Gaza et en Cisjordanie, tout en soutenant les luttes de libération du peuple palestinien », a-t-il ajouté avant d'expliquer la ligne d'action de la République islamique pour une solution démocratique à la crise en Palestine. Téhéran prévoit de fournir des services éducatifs au Burkina Faso dans divers domaines spécialisés, notamment la médecine et l'équipement médical. En effet, plus de 2 millions de personnes sont déplacées à l'intérieur du Burkina Faso, pour la plupart des femmes et des enfants, sur fond de violence liée aux groupes terroristes d'Al-Qaïda et de Daech. La violence a poussé les gens à quitter leurs foyers, leurs fermes et à se réfugier dans des zones urbaines surpeuplées ou dans des camps de fortune, alimentant une grave crise humanitaire. L'Iran, la Chine et l'Arabie saoudite se sont préoccupés par la situation actuelle dans la bande de Gaza. Les trois Etats ont exigé une action urgente pour mettre fin aux atrocités commises par Israël et garantir une aide durable aux Palestiniens dans la bande côtière. Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Deng Li, a reçu le vendredi 15 décembre à Pékin, pour la première fois, le vice-ministre iranien des Affaires politiques Ali Bagheri Kani et son homologue saoudien, Waleed ben Abdelkarim El-Khereiji, dans le cadre du comité conjoint des trois pays. A rapporté l'agence iranienne citant les trois pays qui ont exprimé leur opposition au déplacement forcé des Palestiniens, soulignant également que tout futur accord concernant la Palestine devait reposer sur la volonté de son peuple et qu'un tel texte devait recouvrer son droit à l'établissement d'un Etat palestinien et à l'autodétermination. Ali Bagheri Kani et Waleed ben Abdelkarim El-Khereiji ont salué le rôle influent de la Chine dans le rapprochement de leurs deux pays et ont réaffirmé leur plein engagement en faveur de la mise en œuvre de l'accord de Pékin. Ils ont par ailleurs convenu de la tenue de la prochaine réunion à Riyad en juin 2024, selon l'agence de presse officielle d'Arabie saoudite (SPA).