Dans une nouvelle escalade de ses positions à l'égard de Gaza, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu cité par la presse israélienne a annoncé en ce mois de janvier 2024 qu'il ne pouvait pas permettre la création d'un Etat palestinien tant qu'il restait au pouvoir, ajoutant que «la lutte n'est pas pour établir un Etat palestinien, mais plutôt pour éliminer l'Etat juif» lors d'une conférence de presse à Tel Aviv, il déclara qu'il s'était engagé à ne pas mettre fin à la guerre sans une victoire absolue, de telle sorte que Gaza devienne démilitarisée, estimant qu'arrêter la guerre avant d'atteindre tous les objectifs enverrait un message de faiblesse.Il a souligné que la guerre se poursuivrait jusqu'à ce que tous les objectifs soient atteints et que les détenus soient rendus, soulignant que remporter la victoire nécessiterait de nombreux mois et que le lendemain de la guerre signifie Contrôle israélien et désarmement à Gaza. Netanyahu a poursuivi en affirmant qu'Israël avait détruit environ les deux tiers des brigades de combat du Hamas et attaqué l'Iran qui selon lui, était à l'origine des attaques des Houthis et du Hezbollah. Le journal américain « The Wall Street Journal » a rapporté de son coté qu'Israël avait retiré des milliers de soldats de Gaza. Afin de passer à un stade moins sévère En application du désir de Washington, explique-t-on. Les déclarations de Netanyahu s'ajoutent aux déclarations du porte-parole du Conseil de sécurité nationale à la Maison Blanche, John Kirby, soulignant que Washington ne cessera pas de travailler pour parvenir à une solution à deux Etats. Kirby a ajouté aux journalistes à bord de l'avion présidentiel qu'il y aura Gaza après la fin du conflit et qu'elle ne sera pas réoccupée. Alors que le jeudi dernier les Etats-Unis ont lancé leur quatrième frappe contre les sites de missiles Houthis dans cinq gouvernorats yéménites, le lendemain de la classification des Houthis comme groupe terroriste. Les frappes américaines ont visé 14 missiles Houthis d'origine iranienne chargés pour être lancés depuis les zones de contrôle du groupe au Yémen, selon le commandement central américain, informe-t-on. Le chef du groupe Houthi a insisté sur l'escalade et la poursuite des attaques contre les navires, y compris les navires américains et britanniques, ainsi que les navires ayant des relations avec Israël. Il a estimé, dans un sermon diffusé sur la chaîne Al-Masirah, que son groupe se sentait à l'aise pour entrer dans une confrontation directe avec l'Amérique. Car c'est ce qu'avait espéré son groupe, indiquant qu'il ne se souciait pas du montant des sacrifices ou des pertes, selon le contenu de ses propos. Le Mexique et le Chili vont poursuivre Israël devant la Cour pénale internationale Le 18 janvier 2024 le Mexique et le Chili ont exprimé leur inquiétude croissante face à l'escalade de la violence dans la bande de Gaza à la lumière de la guerre qui dure depuis des mois entre Israël et le Hamas, renvoyant le conflit devant la Cour pénale internationale pour qu'elle enquête sur d'éventuels crimes. Cette annonce est intervenue dans un communiqué du ministère mexicain des Affaires étrangères, qui a déclaré qu'il était au courant du procès intenté par l'Afrique du Sud devant la Cour pénale internationale et qu'il le suivait. la Cour internationale de Justice a tenu sa première session pour entendre le cas de l'Afrique du Sud accusant Israël d'avoir commis un génocide contre les Palestiniens dans la bande de Gaza. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a anticipé le début des audiences en déclarant qu'Israël ne voulait pas occuper la bande de Gaza et ne voulait pas déplacer sa population civile. Netanyahu a ajouté ses grands mensonges qu'Israël combat le Hamas, et non la population palestinienne, soulignant qu'il le fait en totale conformité avec le droit international, a-t-on indiqué.