Selon le journal The Times of Israël, Tel-Aviv prévoyait de se procurer un nouvel escadron de 25 avions de combat furtifs F-35I, un escadron de 25 avions de combat F-15IA la variante israélienne du F-15EX avancé et un escadron de 12 hélicoptères Apache. Les accords, dont certains ont déjà été rendus publics, n'ont pas encore été signés, malgré un reportage de la chaîne israélienne Channel 12 jeudi dernier qui le confirme. L'acquisition des hélicoptères Apache fait suite aux leçons tirées de l'attaque du Hamas du 7 octobre et des combats dans la bande de Gaza, a rapporté le média israélien. Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron, a déclaré dernièrement à Al-Jazeera: «Nous voulons voir une trêve humanitaire immédiate afin que nous puissions parvenir à un cessez-le-feu durable. Pour sortir les otages de la bande de Gaza et y faire acheminer les aides, le besoin d'établir une trêve se fait sentir », a-t-il dit. Et d'ajouter: «Afin de faire sortir les otages de Gaza et d'acheminer l'aide à cette région, il est nécessaire d'établir un cessez-le-feu» avant de conclure «Nous n'avons pas soutenu tout ce qu'Israël a fait. Nous devons faire une distinction entre le Hamas et le peuple palestinien. Nous demandons que l'Autorité palestinienne dirige Gaza. Nous croyons en la solution à deux Etats et nous devons saisir cette opportunité qui nous est offerte. La guerre se termine généralement par une solution politique et non militaire. Les Palestiniens devraient avoir un pays où ils peuvent se sentir en sécurité». Lors de sa visite à Ramallah jeudi 25 janvier, Cameron a rencontré le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. « L'instauration de la sécurité et de la paix ne passe que par une voie politique basée sur la solution à deux Etats, la loi internationale et l'initiative de paix arabe visant à mettre fin à l'occupation sioniste. Reconnaître un Etat palestinien et le soutenir dans ses efforts pour devenir membre à part entière de l'ONU sont deux choses importantes pour aplanir le terrain à une solution politique et à la mise en œuvre d'un plan de paix global», a souligné Abbas. Lors de la réunion du 23 janvier du Conseil de sécurité portant sur la situation au Moyen-Orient, en particulier dans la bande de Gaza, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a dénoncé les tentatives des Etats-Unis d'empêcher l'ONU d'accomplir ses devoirs pour mettre un terme à la guerre génocidaire qui a lieu dans l'enclave palestinienne par Israël. L'Entité israélienne a déclenché une guerre le 7 octobre 2023 à la suite de l'opération Déluge d'Al-Aqsa des mouvements de Résistance à Gaza. Près de 26 000 Palestiniens, dont la plupart des femmes et des enfants, ont déjà été massacrés dans les raids israéliens. Or les Etats-Unis ont fourni un soutien politico-militaire sans faille à Israël. Ils l'ont équipé de plus de 10 000 tonnes de matériel militaire. Ils ont également torpillé la perspective d'un cessez-le-feu permanent en opposant leur veto à toutes les résolutions du Conseil de sécurité qui allaient dans ce sens. Israël est impuissante devant le Hamas «Le Conseil de sécurité de l'ONU a le devoir d'adopter une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza, à l'acheminement sans entrave de l'aide humanitaire, au retrait total de l'armée israélienne de la partie côtière, et surtout à l'arrêt du déplacement des Palestiniens vers l'Egypte et la Jordanie», a-t-il affirmé. L'un des objectifs recherchés par l'entité sioniste à travers cette guerre est l'éradication totale du Mouvement de résistance palestinien, Hamas, qui dirige Gaza. «Au cours des 80 dernières années, la volonté d'acier de la nation palestinienne ne s'est jamais affaiblie», a conclu le chef de la diplomatie iranienne aux medias du moyen orient.