L'Algérie a soumis dernièrement ses trois rapports sur les changements climatiques au Secrétariat de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) concrétisant ainsi ses engagements internationaux. Il s'agit de «la Troisième communication nationale (TNC) sur les changements climatiques», «le premier Rapport biennal actualisé (BUR1)» ainsi que «le Rapport d'inventaire national (NIR) des gaz à effet de serre pour la période allant de 1990 à 2020 qui constitue une annexe au BUR1. Ces trois rapports sont publiés sur le site web du Secrétariat de l'instance onusienne et sont également visibles sur le site web du ministère. «Au terme de plus de quatre années de travail, l'Algérie a finalisé et transmis aux Nations unies ses rapports sur les changements climatiques, élaborés conformément aux lignes directrices de la conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC)», a souligné la ministre de l'Environnement et des Energies renouvelables et présidente du Comité national climat, Fazia Dahlab, dans la préface de ces documents. Ces rapports «reflètent les engagements de l'Algérie envers les objectifs de la CCNUCC, notamment ses articles 4 et 12», a-t-elle indiqué, estimant que ces trois documents «témoignent de notre détermination à contribuer activement à l'atténuation des émissions de gaz à effet de serre et à l'adaptation aux effets néfastes du changement climatique dans tous les secteurs de notre pays». Mme Dahlab souligne que ces rapports «attestent de la transparence sur les activités de l'Algérie contre les changements climatiques auprès de la communauté internationale» et témoignent surtout de «son engagement dans la lutte contre le changement climatique et de sa contribution aux efforts de préservation de notre planète pour les générations futures». La stratégie d'atténuation de l'Algérie couvre principalement les secteurs de l'énergie, du bâtiment (résidentiel et tertiaire), des transports, de l'industrie, des forêts et des déchets, se basant, notamment, sur les programmes nationaux des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique, de gestion et traitement des déchets, de réduction du torchage à 1% à l'horizon 2030 par rapport au volume global de production des hydrocarbures. L'Algérie contribue de façon «modérée» aux émissions de gaz à effet de serre (GES) «du fait de la prépondérance du gaz naturel dans son mix énergétique et du modèle de consommation énergétique adopté». L'Algérie affirme «sa volonté de poursuivre ses efforts pour atténuer les émissions de GES avec l'appui international en matière de financement, de transfert de technologies et de savoir-faire».