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«L'Algérie appelle à focaliser les efforts collectifs dans les prochaines étapes» Réunion du Comité des Dix de l'UA sur la réforme du Conseil de sécurité :
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a réaffirmé, avant-hier samedi, à Addis Abeba (Ethiopie), l'engagement de l'Algérie à contribuer, en toute sincérité et loyauté, aux efforts collectifs visant à mobiliser davantage de soutien international à la position africaine commune pour la réforme du Conseil de sécurité. «L'Algérie appelle, ses frères du Comité des Dix à focaliser les efforts collectifs dans les prochaines étapes, sur trois priorités», a indiqué un communiqué du ministère. Dans son allocution lors de la réunion du Comité des Dix de l'Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité, qu'il a entamée en transmettant les salutations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux participants et en présentant au nom du président de la République, toute la considération et la reconnaissance au président sierra-léonais, Julius Maada Bio pour sa présidence distinguée des travaux de l'honorable Comité et pour ses efforts constants et sincères en vue de promouvoir la position africaine unifiée concernant la réforme du Conseil de sécurité onusien, Ahmed Attaf a indiqué que l'Algérie appelé à un projet de réforme globale, équilibrée et intégrée» pour cet appareil onusien, qui va au-delà de l'élargissement de la qualité de membre. Détaillant ces priorités, le ministre a fait savoir que la première est la nécessité de faire face aux différentes tentatives visant à saper le processus de réforme, d'affaiblir ou de disperser les positions, notamment la position africaine commune, unique dans ses buts et objectifs et par son authenticité et son engagement pour réparer l'injustice historique à l'encontre de notre continent africain. La seconde, a-t-il poursuivi, est d'appeler à la cristallisation d'un projet de réforme globale, équilibré et intégré qui va au-delà du cadre d'élargissement de la qualité de membre et doit englober l'ensemble des questions thématiques relatives aux méthodes de travail du Conseil et la manière de traiter les différentes questions soulevées et inscrits dans son agenda. Et la troisième et dernière priorité, l'impératif de se conformer au mandat approuvé par l'Assemblée générale (AG) de l'ONU, de s'inspirer des négociations gouvernementales tenues dans cet hémicycle en tant que cadre rassembleur et consensuel pour la prise en charge du dossier de réforme du Conseil de sécurité, et de rejeter toute tentative de déprécier ce cadre ou de le marginaliser pour le compte d'initiatives individuelles qui rendraient impossible la réalisation d'un consensus entre les Etats membres. Ce sont, a-t-il dit, ces défis mêmes auxquels nous devons nous préparer collectivement et en un seul rang en adhérant à ce dont nous avons convenu à travers ''la Déclaration de Syrte'' et ''le Consensus d'Ezulwini''.