Mardi dernier la médiathèque Anna Langfus en collaboration avec la ville de Sarcelles (95) avait présenté l'exposition avec une grande fierté « Douce France » des musiques de l'exil aux cultures urbaines et ce en présence du maire de la ville Patrick Haddad (PS), le directeur de la culture, la directrice de la médiathèque Nassera Hamroun , la commissaire de l'exposition Naima Huber Yahi. Ladite exposition ouvre sur les lendemains de la décolonisation de l'Algérie une période très marquée par un nombre très important d'immigrés venus d'Algérie. Cette exposition faut-il le rappeler est réalisée respectivement par le conservatoire national des arts et métiers et l'Institut national de l'audiovisuel(INA) pour marquer le 40e anniversaire de la marche pour l'égalité et contre le racisme en retraçant l'itinéraire historique de l'immigration et du métissage culturel de l'hexagone. Les organisateurs(es) ont axés leur travail autour du parcours particulier de feu Rachid Taha le rebelle du rock de la funk et l'électro Arabe décédé à l'âge de 59 ans le 12 septembre 2018 à Paris suite à une crise cardiaque. La soirée du vernissage de ce mardi 2 Avril a été assurée par l'infatigable artiste Samira Brahmia qui a émerveillé les présents avec de très belles chansons de son dernier opus « Awa » qui rend hommage lui aussi aux mères de l'immigration. L'exposition « Douce France » s'étalera jusqu'au 30 Avril 2024 au même endroit. Nous y reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines éditions.