C'est une nouvelle étape planifiée qui vient d'être lancée depuis hier matin à travers les six centres et instituts dont dispose le secteur de l'agriculture. Elle est pilotée par le ministère de l'Agriculture. Cette formation est destinée aux superviseurs de wilayas, soit un cadre dirigeant par direction des services agricoles de wilaya. Pendant ces trois jours de formation, ils auront à débattre des méthodes et des moyens de mise en scripte les informations recueillies sur les terrains. Il est question de l'exigence : de la probité des superviseurs et des recenseurs, du comportement et de la conduite à tenir en face des intervenants agricoles, des producteurs, des éleveurs et des paysans. Cette étape de formation est rehaussée par son inauguration par le wali de chaque wilaya concernée ou son représentant. A Djelfa c'est le wali Amar Ali Bensaad en personne qui lancé officiellement au nom de la République cette formation. C'est pour dire l'intérêt accordé par les hautes autorités de la nation. Il dira en substance que lorsque l'on a d'une manière précise les éléments d'information, on gère mieux les programmes. Ceci dit et écrit en fidélité à l'événement lui-même. Mais il reste des questionnements qui doivent être éclairés. Certes, cette démarche est plus que salvatrice pour l'Algérie de demain qui doit se subvenir et nourrir une partie de la terre du moins certains pays africains. Cette démarche va mettre à nu la malversation foncière des terres agricoles. Celles qui sont occupées illicitement et par les bidonvilles, les châteaux de nababs et les lotissements réalisés par des élus des APC en se sucrant plusieurs lots pour les revendre par la suite. Il reste un résidu très important d'immobiliers ; des CAPCS, des COFEL, des OFLA, des immeubles sièges de l'UNPA et d'habitations occupés illicitement par des ex-autorités de hauts rangs qui ont bloqués à plusieurs reprises les RGA et qui sont arrivés à faire virer des ministres qui se sont aventurés comme, Rachid Benaissa, pour leur patriotisme. Ce RGA qui devait être lancé vers 2011/2012 s'est endormi avec l'éviction de Rachid Benaissa. Précision : ce n'est pas uniquement le RGA qui est la cause du changement de têtes au MADR mais beaucoup de systèmes de régulation, de valorisation et surtout celui des conseils interprofessionnels dont celui des viandes rouges ont été remis en cause ce qui explique la difficulté pour le ministre actuel de maîtriser la situation. En Algérie comme dans le reste de tous les pays les social-médias sont au courant de tout ce qui se passe dans tous les rouages. En général, le ministre actuel semble, jusqu'à preuve du contraire, fils de famille honnête militant de l'Algérie souveraine et serein. Lors des sondages, il est du genre Tebboune et est soutenu dans ses actions. Tous les Algériens doivent s'impliquer pour la réussite de ce recensement général de l'agriculture. Car il y va de la souveraineté nationale. Djilali Harfouche