La journaliste Eva sur son site R-sistons «à la désinformation», à propos du CRIF en France affirme : «Tous les politiques y font allégeance pour s'attirer les faveurs d'un lobby qui, par sa puissance financière et médiatique, fait et défait les gouvernements». Eva «enfonce le clou» en publiant un long article intitulé «J'accuse le CRIF d'avoir colonisé la France, de l'avoir dévoyée». Au sujet de l'infiltration des institutions et des gouvernements voici ce que conseil D. Strauss-Kahn aux Juifs : «Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques» Le sionisme use et usera de tous les moyens de pression (ruses, fourberies, mensonges, menaces), par Occident interposé, pour faire plier n'importe quel pays pour atteindre ses objectifs qui sont la domination des richesses, et ce, en instrumentalisant les Juifs, la Shoah, et surtout le prétexte «antisémite», pour museler toute résistance à leurs projets. Pour la propagande, Israël a érigé une officine de désinformation «The Israël Project» qui a diffusé un manuel qui s'intitule «The Israël Project's 2009. Global Language Dictionary». Il comporte une centaine de pages divisées en dix-huit chapitres portant la mention «interdit à la distribution et à la publication». Selon Alain Gresh, le premier chapitre s'intitule «25 règles pour une communication efficace»; le chapitre 2 est consacré aux mots et aux phrases qu'il faut utiliser. A ce propos, il est bon de rappeler le conseil donné par Roger Cukierman, président du CRIF à Haaretz, sept. 2001 : «Quand Sharon est venu en France, je lui ai dit qu'il doit mettre en place un ministère de la propagande comme Goebbels». On entend les chantres du sionisme lancer cette propagande: «on banalise le nouvel antisémitisme sous couvert d'antisionisme » Le néosionisme, que dominent des évangélistes est considéré, selon un analyste, comme «l'arme absolue pour gagner à tous les coups en faisant de sales coups avec de sales méthodes. C'est une insulte au judaïsme, une perversion politico-religieuse, (il) met en œuvre des outils sémantiques et des manipulations mentales et politiques qui permettent d'assoire son pouvoir et d'avoir raison, presque quel que soit le sujet dont on parle.» Le sionisme d'origine visant la création d'un état israélien étant atteint, il fallait le réorienter et l'instrumentaliser pour d'autres objectifs hégémoniques». Les idéologues sionistes recrutent dans les milieux, néoconservateurs, ultralibéraux, colonialistes; de préférence juifs. Mais beaucoup de Juifs avaient compris la stratégie, la tromperie qui consiste à diaboliser les autres pour mieux dominer. Voici ce que disent des associations juives: «notre soutien au peuple palestinien n'est pas seulement un acte de solidarité. Nous sauvons aussi notre peau au nom d'histoires et d'identités que le sionisme veut faire disparaître». La confusion programmée entre le Juif et le sioniste d'une part et entre le sionisme et la politique occidentale d'autre part nourrit la haine d'Israël, et de l'occident à leur tête l'Amérique, de par le monde ... Voici quelques extraits de ce que dit l'Institut de recherches 'Reut institute' de Tel-Aviv dans un rapport au gouvernement de Netanyahu: «Israël est confronté à une campagne mondiale de délégitimation visant à l'isoler...»; «la diabolisation d'Israël vise à...le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l'apartheid ou au racisme». Ce même rapport fustige notamment «les manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en Israël», ou encore «des tentatives visant à arrêter et à poursuivre en justice à l'étranger des responsables israéliens». Il met en cause un réseau mondial d'individus, d'associations et d'ONG dont le dénominateur commun est de présenter Israël comme un 'Etat paria' et de nier son droit à l'existence». On ne peut que partager le communiqué des Afghans taliban lorsqu'ils déclaraient: « être Américain est devenu un danger pour toute personne dans toutes les régions du monde...leurs maisons, leurs villes, leurs bureaux, leurs aéroports, leurs bases militaires sont devenus des champs de bataille pour eux. Ils ne peuvent plus se sentir à l'abri nulle part (...) Ils sont désormais des envahisseurs aux yeux du monde» Tout le mal vient bien de cette Amérique des lobbies que dominent les sionistes. Le MO est la région nodale où se joue l'avenir 'hégémonique' des Américains selon le «Projet pour un nouveau siècle américain» qui doit mettre Israël dans la «position dominante au MO». Lorsque J.M. Aznar affirmait, en sa qualité de Président de l'association des «Amis d'Israël», qu'«Israël...est une nation occidentale...notre première ligne de défense...pour notre sécurité énergétique en raison de notre dépendance...au pétrole du MO...si l'élément juif.. est déterré et Israël perdu, alors nous sommes perdus...», il illustrait parfaitement le rôle de 'gendarme' d'Israël dans la région. Mais toutes choses ont une limite. La défense des intérêts ne peut s'accommoder d'un sionisme récalcitrant, encombrant, fut-il américain ! Si le sionisme ne peut survivre sans guerre et sans colonisation, les intérêts, en revanche, ne peuvent être préservés sans paix. Le dilemme de cette idéologie est que la paix l'affaiblirait et une guerre pourrait l'anéantir. Que peut donc bien faire la «communauté internationale»...quand ils sont otage de ces lobbies gardiens de la doxa ? Mais le monde a bien changé, fondamentalement, dans les relations politiques et économiques, dans les rapports de force avec la fin de la "guerre froide", dans les alliances stratégiques. Dès lors que reste-t-il d'espoir et de confiance dans ce monde que dirigent des prédateurs sans foi ni loi ? Quelle riposte leur opposer ? La riposte doit, à notre sens, être engagée, de concert, sur trois plans : médiatique, politique et économique L'action médiatique est primordiale pour contrer la propagande sioniste. Elle doit viser à détromper leur discours qui veut faire croire qu'il s'agit d'une légitime défense. Démystifier le sionisme en présentant son vrai visage, c'est-à-dire une idéologie coloniale, expansionniste. Démontrer que l'argument «sécurité» est un mensonge comme l'affirme le Gle Matityaha Pelet (Haaretz, 1972) : «La thèse d'un danger, d'un génocide qui nous menaçait en juin 1967 et qu'Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff...». Viser les opinions occidentales en lançant les actions en trois langues, anglais, espagnol, français. L'action politique doit prendre quatre directions. 1. Refondation des institutions arabes dans leur organisation, fonctionnement et objectifs. 2. Regroupements régionaux d'intérêts communs en intégrant sans attendre l'Iran, mais aussi la Turquie. 3. Engager une offensive extérieure par le biais des ambassades et autres tout en exigeant la réorganisation des instances et organisations internationales qui se caractérisent par leur parti-pris. 4. Améliorer les politiques intérieures pour les rendre plus démocratiques et en conformité avec les aspirations des citoyens, mais aussi pour enlever tout prétexte sur la question des droits de l'homme. L'action économique doit être encouragée avec les pays loyaux et partisans de l'échange égal. Lier toute adversité par des conséquences économiques. Dans le cas du MO, lier les intérêts économiques des Américano-sionistes et de certains pays européens au règlement définitif et juste des problèmes de la région en particulier palestinien. Les Etats-Unis n'agissent que dans leurs intérêts et n'admettent de changement que s'ils sont compromis. Le sionisme est, pour eux, moins préoccupant en ce qu'il bombarde les civils, détruise ou assassine que dans ce qu'il met en danger leurs intérêts. Leur matérialisme ne s'encombre pas de considérations humanistes. La défense des intérêts ne peut se réaliser sans paix ! La contradiction sionisme/paix imposera un choix que le pragmatisme américain saura différencier. Il appartient, impérativement et prioritairement aux Arabes, aux musulmans, aux hommes de bonne volonté épris de paix et de liberté, à travers le monde, de prendre leurs responsabilités en adoptant une stratégie réfléchie de riposte au sionisme qui doit permettre de mettre fin à cet "abcès purulent" que condamnent la raison et l'histoire. Ce sera une nouvelle preuve que les systèmes et idéologies qui visent la domination, l'avilissement, l'exploitation de l'homme finissent toujours au rebut de l'Histoire ! A suivre….