Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué, avant-hier lundi à Alger, que l'Algérie s'oriente vers la production locale de membranes d'osmose inverse, utilisées dans le dessalement d'eau de mer. Dans une allocution prononcée à l'ouverture d'une journée parlementaire sur le «dessalement d'eau de mer en tant qu'option stratégique pour l'Etat… réalisations et défis», le ministre a fait savoir que l'entreprise algérienne de l'énergie (Algerian Energy Company – AEC), filiale de la Sonatrach, «s'est lancée dans des pourparlers avec plusieurs entreprises internationales spécialisées dans la fabrication et la production d'intrants et d'équipements pour les stations de dessalement», soulignant qu'«au début de l'année en cours, un mémorandum d'entente a été signé entre l'AEC et le groupe allemand PEL spécialisé dans la fabrication des membranes semi-perméables, dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant». L'accord signé pour la production de ces membranes en Algérie vise à réduire la facture des importations, à stimuler l'industrie locale et à créer des emplois, a-t-il expliqué. Dans le même sillage, le ministre a affirmé que le dessalement d'eau de mer fait face au défi des coûts de production élevés, en raison du volume de consommation de l'électricité par ces usines.