Le chef de l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), Philippe Lazzarini, a indiqué que 10 enfants perdent une jambe ou deux à Ghaza en moyenne chaque jour depuis le début des agressions sionistes en octobre dernier, entrainant aussi, une catastrophe humanitaire sans précédent à Ghaza. Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu, hier, son débat public annuel sur les enfants et les conflits armés. La Représentante spéciale pour les enfants et les conflits armés, Virginia Gamba, a présenté le rapport annuel du Secrétaire général sur les enfants et les conflits armés, daté du 3 juin. Des exposés sont également attendus de la part du directeur général adjoint du Fond des Nations unies pour l'enfance (Unicef) pour les programmes, Ted Chaiban, et d'un représentant de la société civile de la République démocratique du Congo (RDC) chargé des enfants. Le rapport annuel du Secrétaire général couvre la période de janvier à décembre 2023 et fournit des informations sur les six violations graves commises à l'encontre des enfants dans les situations inscrites à l'ordre du jour du Conseil sur les enfants et les conflits armés. Il s'agit du recrutement et l'utilisation d'enfants, leur assassinat ou mutilations, enlèvements, viols et autres formes de violence sexuelle, attaques contre les écoles et les hôpitaux et le refus d'accès à l'aide humanitaire. Parmi les situations susceptibles d'être évoquées lors du débat sur les enfants et les conflits armés, les briefers et des membres du Conseil sont susceptibles de souligner les tendances des violations contre les enfants. L'intensification des hostilités sionistes dans les territoires palestiniens occupés, en particulier dans la bande de Ghaza, depuis octobre 2023 contre les civils, dont une majorité de femmes et d'enfants, devrait, elle aussi, susciter de vives inquiétudes. Les Nations unies ont vérifié de nombreuses violations graves à l'encontre des enfants palestiniens. Dans les annexes de son rapport, le Secrétaire général cite le cas des enfants palestiniens tombés en martyrs, ou mutilés suite aux agressions barbares menées par les forces armées sionistes, qui ont également attaqué des écoles et des hôpitaux. Selon la note conceptuelle de la réunion, le débat public de cette année s'est concentré aussi sur le refus d'accès humanitaire pour les enfants, y compris dans l'enclave palestinienne. Pour sa part, la Société du Croissant-Rouge palestinien a affirmé, hier, que des milliers d'habitants de la bande de Ghaza courent le risque de mourir de faim. Dans un communiqué repris par l'agence de presse Wafa, la Société a appelé à la nécessité d'acheminer l'aide humanitaire dans les zones nord de la bande de Ghaza et de lever le siège, mentionnant que «l'aide humanitaire aérienne ne répondait pas aux besoins nécessaires pour réduire les taux de faim». Elle a également appelé «à l'ouverture des points de passage et à l'acheminement de l'aide dans toutes les zones de la bande de Ghaza», soulignant que «l'occupation cible délibérément et continuellement les équipes de secours».