L'information a été donnée, jeudi, par le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, lors d'une conférence de presse : Abdelaali Hassani Cherif (Mouvement de la société pour la paix, MSP), Youcef Aouchiche (Front des forces socialistes, FFS), et Abdelmadjid Tebboune sont les trois des seize prétendants à la candidature à la Présidentielle du 7 septembre prochain, qui ont rempli les conditions fixées par la loi organique relative au régime électoral. Deux d'entre eux ont immédiatement réagi dans des déclarations à la presse à cette annonce. Le président du MSP, Abdelaali Hassani Cherif, a affirmé que cette échéance était une «opportunité de poursuivre la voie tracée par la Déclaration du 1er Novembre 1954, de construire une économie forte à même de réaliser le bien-être des Algériens et de préserver la sécurité sociale» pour notre pays. Il a, par la même, indiqué qu'il s'attelait à la préparation de sa campagne électorale et du scrutin en «réunissant toutes les conditions de créativité, et sensibilisant les électeurs à l'importance de cette élection à travers des tournées» qui seront effectuées à l'intérieur comme à l'extérieur du pays afin de rencontrer la communauté algérienne à l'étranger. Abdelaali Hassani Cherif a également remercié tous les citoyens et les citoyennes qui ont placé leur confiance en sa personne. Pour sa part, le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche a affirmé que sa candidature à cette échéance présidentielle était porteuse d'un projet national et d'un message d'espoir en des lendemains meilleurs pour tous les Algériens. Youcef Aouchiche a exprimé «sa fierté et son sentiment de responsabilité de porter un message d'espoir en des lendemains meilleurs pour tous les Algériens». Il a renouvelé son engagement à l'activité politique pour «un projet national qui vise à convaincre le plus grand nombre d'Algériens et d'Algériennes», ajoutant qu'il entendait, à l'occasion de l'élection présidentielle, «représenter le courant national démocratique, progressiste et moderniste» et faire de cette échéance «une opportunité pour raviver le débat public». Le premier secrétaire national du FFS a, enfin, remercié tous les citoyens et les élus pour leur confiance placée en lui. L'ANIE a transféré les dossiers des candidats à la Cour constitutionnelle qui a un délai de 7 jours au maximum pour l'examen des dossiers de candidature et le traitement des recours. La Cour constitutionnelle avait rappelé, mardi dans un communiqué, les modalités d'introduction de recours relatifs aux décisions de rejet de candidature à l'élection présidentielle du 7 septembre prochain, par l'ANIE. «L'intéressé doit avoir fait l'objet d'une décision de l'ANIE portant rejet de sa candidature», précise le communiqué, ajoutant que «le recours doit être déposé au service du greffe de la Cour constitutionnelle, par l'intéressé ou son représentant dûment habilité, dans un délai maximum de 48 heures qui suivent l'heure de la notification de la décision», d'après la communiqué de la Cour. A ce propos, le Directeur général des affaires juridiques et la justice constitutionnelle par intérim à la Cour constitutionnelle, Ahmed Brahim Boukhari, a révélé qu'un seul prétendant à la candidature avait introduit un recours auprès du service des greffes au niveau de la Cour constitutionnelle. A l'issue de l'examen des dossiers de candidature et des recours, on connaîtra la liste finale des candidats retenus. Alors commencera la phase décisive du processus électoral avec la campagne électorale qui est déclarée ouverte vingt-trois jours avant la date du scrutin et s'achève trois jours avant la date du scrutin. La campagne électorale permettra aux candidats de présenter leurs programmes présidentiels et tenter de convaincre les électeurs de gagner leurs suffrages. Pour rappel, conformément à la loi organique relative au régime électoral, le candidat doit présenter soit une liste comportant, au moins, 600 signatures individuelles de membres élus d'Assemblées populaires communales, de wilaya ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 29 wilayas, soit une liste comportant 50.000 signatures individuelles, au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, 29 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200.