Aux quatre coins du globe, on suit avec attention la progression des différentes nations qui réalisent surtout des exploits dans leurs disciplines. La fête, la communion, le rapprochement, l'émotion, la performance, voilà ce qui fait l'âme des Jeux olympiques. C'est ce qui signifient d'ailleurs les anneaux qui symbolisent les JO. «Le premier dessin jamais réalisé de ces cinq anneaux a été créé des mains du baron Pierre de Coubertin, celui qui a lancé les Jeux olympiques de l'ère moderne en 1896. Les anneaux, eux, ont été dessinés pour la première fois en 1913. Pierre de Coubertin présente lui-même le drapeau olympique pour la première fois au Congrès olympique de la Sorbonne en 1914. D'ailleurs, la bannière flotte sur la Sorbonne». Voilà ce qui est dit. L'Algérie omniprésente dans des compétitions sportives internationales L'Algérie est aussi présente avec ses ambitions et ses revanches. Elle intéresse les observateurs, les techniciens et les stars qui vivent ces moments magiques du sport. L'Algérie, une nation du sport, malgré ses maigres bilans sportifs, a toujours été parmi les pays participants depuis 1964 (à l'exception des JO de 1976), soit environ deux ans après son indépendance. Depuis, l'Algérie cumule 17 médailles remportées en athlétisme, en boxe et en judo. Sa première, une médaille de bronze, obtenue en 1984 par le boxeur Mustapha Moussa. Les médailles d'or, 4 d'entre elles ont été remportées sur des épreuves d'athlétisme, et la cinquième en boxe. Elles ont aussi leur mot à dire... Chaimaa Aouissi est une lutteuse très confiante. Pour leur première participation, l'équipe féminine est depuis hier sur les chantiers des victoires. Elles sont deux lutteuses, Chaimaa Aouissi (57kg) et Ibtissam Doudou (50kg). Elles sont à Paris pour décrocher la médaille, et pourquoi pas celle aux couleurs Or, bien que pour beaucoup, cet objectif, n'est pas facile à concrétiser, mais elles y croient comme fer, pas question de se laisser impressionner par toutes ces stars qui se baladent sur les pistes comme si elles étaient déjà championnes. «La pression est grande. Les Jeux Olympiques ne sont pas une compétition facile. L'entraînement a été intense, mais nous avons le niveau. Nous espérons honorer le drapeau national et représenter le peuple algérien de la meilleure façon possible». «C'est une première pour nous…» L'entraîneur de l'équipe féminine, Omar Kedjaouer, a souligné l'importance de cette qualification historique : «La qualification aux Jeux olympiques de notre équipe de lutte féminine est une première. C'est une grande réussite pour la famille des lutteurs. Nous espérons que nos championnes se donneront à fond pour honorer l'Algérie. Pourquoi pas, dans le sport tout est possible. Nous avons travaillé pour cet objectif, il est vrai que beaucoup c'est trop dit, mais nous avons fait ce qu'il fallait…» «Rien ne nous impressionne» Côté masculin, tous les regards sont tournés vers Bachir Sid Azzara, qui avait failli remporter la médaille d'argent à Tokyo, en 2020, avant de s'incliner face à un lutteur ukrainien. Avec six médailles africaines à son actif, dont trois d'or et trois de bronze, il s'est lui aussi préparé avec détermination pour être à Paris. «La pression peut être bénéfique, mais il faut savoir la gérer. Nous espérons être la première génération à décrocher la première médaille olympique pour la lutte algérienne. Nous y travaillons», a déclaré Bachir Sid Azzara. «On est un groupe soudé, bien préparé, la concurrence ne fait peur à personne, nous allons faire notre boulot, ne pas reculer en face il y a une médaille qui nous regarde alors faut aller droit vers elle. On est Algériens…et il va falloir faire résonner notre hymne national, ici à Paris». Bouzidi en demi-finales Samedi, les premières informations étaient bonnes, les premiers grands pas vers la finales sont faits, alors reste la marche la plus importante. Qualification de l'athlète algérienne Carole Diana Bouzidi, pour les demi-finales de l'épreuve du Kayak monoplace des Jeux olympiques 2024 de Paris et ce au terme des deux manches, disputées la première fois aux JO. Elle a terminé à la 14e place (99.41), avant de se classer à la 19e position lors de la 2e manche avec un temps de 99.50. Le meilleur temps est pris en considération, rapporte l'APS. Bouzidi (39 ans), c'est sa première participation aux JO, s'est qualifiée pour le rendez-vous parisien en février dernier, grâce au classement mondial des athlètes spécialistes. Bouzidi avait indiqué que son objectif était de figurer parmi les 12 concurrentes en finale, jouées hier dimanche au stade nautique (16h45, heure algérienne). Il faut savoir que c'est la deuxième fois que le Canoë-Kayak algérien est présent aux JO, après l'édition 2021. Avec une participation de 318 kayakistes (159 hommes et 159 femmes) concourent à Paris, dans les épreuves de Canoë-Kayak. Par contre, les Badistes Mameri Koceila et Tanina ont essuyé une défaite logique face à plus fort, les représentants de le Corée du Sud. Idem pour Koceila Adoul qui s'est classé à la 29e position en tir sportif (pistolet). Il lui reste le tir à la carabine. Les spécialistes de l'aviron, les rameurs algériens Sid Ali Boudina et Nihed Benchadli, éliminés samedi dans les courses de skiff (poids lourd), tenteront d'arracher une place en quarts de finale lors des repêchages. En tennis de table, Mehdi Bouloussa quitte les jeux après sa défaite face au Croate Timislav. En résumé La journée d'hier était la plus animée pour les Algériens. La très forte communauté algérienne qui se compte par millions, est une motivation de plus pour nos sportifs. Hisser le drapeau national aussi loin que possible sur le podium, écouter autant de fois que possible Qassaman à Paris, un objectif qui anime tous les athlètes Algériens. Une réalité cernée par le chef de l'Etat avait annoncé bien avant le déplacement des athlètes à Paris la mise à la disposition des sportifs des moyens dont ils ont besoin pour briller à Paris. Tous les spécialistes sont convaincus. que cette fois-ci, le bilan sera plus que meilleur. Nous reviendrons sur les résultats et sur les leçons à tirer pour que nos athlètes confirment leur détermination à confirmer leur place parmi les experts du monde sportif.