Le président de ce qui est appelé «Comité Al Qods», et qui n'est autre que le roi du Maroc, observe un silence criminel face à la profanation quotidienne de la mosquée Al Aqsa.Alors que les condamnations fusent de partout dans le monde pour dénoncer la profanation de la mosquée Al Aqsa par le ministre sioniste Ben Gvir, dont le but annoncé est la démolition du troisième lieu saint de l'Islam, Le Comité Al Qods présidé, par le roi du Maroc, observe un mutisme complice. Le ministre du gouvernement sioniste Ben Gvir, a pris d'assaut jeudi la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est occupée, sous haute surveillance policière. C'est sa cinquième incursion dans la mosquée depuis sa prise de fonctions à la fin de l'année 2022. Ben Gvir appelle à encourager les incursions des colons dans la mosquée et à y accomplir des rituels religieux israélites. Il cherche à vider Al Qods de sa population palestinienne. De nombreux pays dans le monde ont dénoncé la profanation de la mosquée d'Al Aqsa parle sioniste Ben Gvir. Le Comité Al Qods, présidé par le roi du Maroc, a brillé par le mutisme, refusant même de dénoncer la profanation. En 20 ans, le Comité Al Qods qui, malgré le budjet alloué par les pays de l'Organisation de la coopération islamique, ne s'est réunie que quatre fois, alors la profanation de la mosquée d'Al Aqsa est quotidienne. Le Maroc qui a normalisé ses relations diplomatiques et coopère militairement avec l'entité sioniste. Le ministère libanais des Affaires étrangères a condamné la prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa par des extrémistes sionistes soulignant que ces pratiques constituent «une violation du droit international et des résolutions de la légitimité internationale». Le ministère a indiqué dans un communiqué que ces pratiques, outre le passage au bulldozer des quartiers par les autorités d'occupation et l'expulsion des habitants de la ville sainte d'El-Qods occupée, «s'inscrivent dans le contexte de la politique (sioniste) d'escalade et de provocation systématique, inacceptable et en violation du droit international et des lois de la légitimité internationale». Il a souligné aussi que les récentes décisions et actions de l'occupant sioniste qui perpétuent l'expansion de la construction de colonies, et leur légalisation sur les terres de Cisjordanie «constituent une violation flagrante du droit international et des résolutions de la légitimité internationale». Troisième lieu saint de l'Islam, la mosquée d'Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et agents de la police sionistes. Ces actes visent à judaïser la ville d'El-Qods, imposer une nouvelle réalité et changer l'identité cultuelle de la ville sainte.