Porter le SNMG à 40.000 DA, supprimer l'impôt pour les salariés inférieurs à 50.000 DA, diversifier l'économie nationale loin de la rente pétrolière, réformer le secteur de la justice, moderniser le pays, rendre le pouvoir aux élus locaux, mettre une limite des prix des denrées alimentaires, réévaluer les relations de l'Algérie avec le reste du monde et défendre les causes des peuples opprimés, palestinien et sahraoui, tel est le projet présidentiel intitulé ''Vision pour demain'' présenté, avant-hier, par le jeune candidat du Front des forces socialistes (FFS) Youcef Aouchiche.''Vision pour demain'', voir plus loin, réconcilier et rétablir la confiance entre la société civile et les institutions de l'Etat et façonner l'avenir des citoyens, notamment pour les jeunes, tel est le projet présidentiel que le président du parti politique du Front des forces socialistes (FFS), le candidat Youcef Aouchiche propose aux Algériens pour le prochain scrutin du septembre 2024. Au premier jour du début de la campagne présidentielle, avant-hier jeudi, le candidat à la Présidentielle du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche a entamé sa campagne présidentielle en présentant, à travers la Chaine de télévision publique, les points essentiels de son programme présidentiel. ''Vision pour demain'', tel est le slogan choisi par le candidat présidentiel du FFS, Youcef Aouchiche pour cette échéance électorale présidentielle cruciale de vingt jours, où le président des forces socialistes a promis de « façonner l'avenir des Algériens », a-t-il déclaré. Avec une série de propositions, Youcef Aouchiche a promis d'«établir des relations de confiance entre la société et les institutions de l'Etat» et à «trouver des solutions concrètes aux problèmes pour redonner espoir aux citoyens, notamment les jeunes», a-t-il dit. Dans son programme présidentiel, le candidat du FFS s'engage à adopter «un système semi-présidentiel, en conférant davantage de pouvoirs au Parlement pour assurer un véritable équilibre des pouvoirs, tout en garantissant l'indépendance de la Justice à travers la réforme de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature», a-t-il promis. Youcef Aouchiche et à travers sa première intervention à la campagne présidentielle a juré d'engager des réformes des Collectivités locales à travers «la politique de la décentralisation et de la démocratie participative», tout en jurant à donner plus de prérogatives aux élus locaux pour une autonomie de gestion communale et wilayale. Aussi, le chef du parti du FFS et candidat à la prochaine présidentielle a promis de porter le Salaire national minimum garanti (SNMG) à 40.000 DA, de supprimer l'impôt sur le revenu pour les salaires inférieurs à 50.000 DA et d'établir un plafonnement, voire une limite des prix des denrées alimentaires, au cas de son élection à la tête du pays. Sur le plan économique, Youcef Aouchiche a promis de rendre l'économie du pays plus variée et loin de la rente pétrolière à travers «l'amélioration du climat des affaires, la modernisation du système bancaire et financier et l'élimination du marché parallèle», dira-t-il. Pour le candidat du FFS, la souveraineté alimentaire, la planification agricole, la production animale et la gestion du foncier agricole, dont la création d'une agence nationale de la sécurité alimentaire, font parties de ses engagements. Au volet relatif à l'identité et à la culture, Aouchiche promis de renforcer la langue Amazighe comme l'une des dimensions de l'identité nationale, en sus de «la création d'une Agence nationale de protection et de promotion du patrimoine historique algérien et d'une cité pour le développement des arts et du cinéma», a-t-il souligné. Concernant les relations de l'Algérie avec le monde, le projet présidentiel du jeune candidat des forces socialistes s'aligne avec la politique extérieure classique du pays, où il est prévue dans son programme un engagement en faveur d'une diplomatie active et d'un plus grand rôle en tant que médiateur dans le règlement des conflits régionaux, avec le renforcement des zones d'influence algériennes en Afrique. Avant de conclure sa première intervention à la campagne électorale, Aouchiche a déclaré qu'il réévaluera les relations de l'Algérie avec tous ses partenaires sur la base de l'intérêt national, de la réciprocité et du respect mutuel, tout comme il a promis un engagement dans la poursuite du soutien aux causes palestinienne et sahraouie.