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Bernard Cazeneuve, vraiment un nom possible pour Matignon ?
France
Publié dans La Nouvelle République le 01 - 09 - 2024

C'est l'un des noms qui revient avec insistance pour le poste de Premier ministre, l'ancien socialiste Bernard Cazeneuve fait partie des options à l'étude pour aller à Matignon. C'est l' un des noms qui revient avec insistance pour le poste de Premier ministre, l' ancien socialiste Bernard Cazeneuve fait partie des options à l' étude pour aller à Matignon. Le dernier chef de gouvernement de François Hollande remplit la fiche de poste telle qu' établie par Emmanuel Macron. Son l' expérience du pouvoir et incarnerait une forme de cohabitation, car il n' a jamais fait partie du camp macroniste. Et bien qu' ex-socialiste, il n' attire pas sur lui les foudres de la droite, ce qui est utile lorsqu'il faut élargir au maximum une majorité, tient notamment de sa farouche opposition à La France insoumise (LFI). Aux dernières législatives, il avait déclaré ne voter ni pour LFI, ni pour le Rassemblement national à l'issue du deuxième tour, il avait laissé une porte entrouverte pour un retour possible au pouvoir. «Ma seule préoccupation, c' est de faire en sorte que le pays ne bascule pas dans le déclassement, dans l' ingouvernabilité. » Il agit avec sagesse pour quand il faut la ou il faut. Bernard Cazeneuve ne s' est pas déclaré candidat pour 2027 et il est adoubé par l' aile gauche du camp présidentiel. L' évocation de son nom provoque toutefois la vive colère du Nouveau Front populaire, dont certains membres voient en lui une résurgence du hollandisme. Qui va être choisi pour devenir Premier ministre et quand ? Ces deux questions parasitent le débat politique depuis des jours. De nombreuses hypothèses circulent, en attendant les réponses En France, l' annonce pourrait intervenir au début de cette semaine avec la rentrée sociale, selon plusieurs interlocuteurs du président. Sachant qu'Emmanuel Macron est bien le maître des horloges concernant la nomination du Premier ministre. 47 jours après la démission de Gabriel Attal, c' est le bal des hypothèses et des coups de pression.
Selon l' ancien président, Bernard Cazeneuve, dont le nom revient en boucle n' est pas « en adéquation avec le centre de gravité de la politique française ». Pourtant il « coche les cases » selon un parlementaire Renaissance.
Les socialistes tentent de faire entendre leur voix
Les élus socialistes frondeurs débarquent face aux caméras. « Nous avions une candidate. Nous l'avions toutes et tous soutenue loyalement, assure Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen. Mais c' est le président de la République et lui seul qui nomme le Premier ou la Première ministre. Nous disons une chose simple : il doit être de gauche. » A contrario, d'autres élus socialistes restent solidaires de la ligne officielle. « Je soutiens évidemment Lucie Castets. C' est s' il y a une candidature alternative, il faudra derrière que cette personne puisse justifier de ses capacités à faire appliquer le programme, sinon elle sera censurée, sinon elle quittera les bancs de la gauche. Bernard Cazeneuve n' est pas en capacité de faire appliquer la politique du Nouveau Front populaire ». Mais l' ancien chef de gouvernement et ministre de l' Intérieur de François Hollande peut-il rassembler tous les socialistes et éviter la censure ? . Bernard Cazeneuve, en opposition avec la stratégie d' alliance d' Olivier Faure avec les Verts et surtout LFI, a quitté le parti socialiste pour fonder son propre mouvement, La Convention, en juin 2023. Il y a aussi une autre variable : Emmanuel Macron sort souvent du chapeau le nom d'un Premier ministre dont personne n'avait parlé.
L' ;Elysée promet d' « aller vite » pour choisir enfin un Premier ministre après 46 jours de crise politique. C'est dans ce contexte que se tient jusqu'à samedi 31 août midi dans le centre de la France le campus (ex-université d' été) socialiste, plus que jamais traversé par des divergences de stratégies. Alors que le patron du PS Olivier Faure appelle toujours à la nomination de Lucie Castets et refuse d'échanger à nouveau avec Emmanuel Macron, des élus socialistes de courant minoritaires tentent de faire entendre une autre voix. Lucie Castets, accompagnée d'Olivier Faure, arrive face aux militants socialistes et réaffirme être la candidate du NFP à Matignon. Depuis le campus socialiste, elle déplore également le rejet de sa candidature par le président et l' accuse d' avoir plongé le pays dans le blocage. « Je suis très inquiète du blocage du pays, il faut, je pense, rappeler que la responsabilité, c' est celle du président Macron qui a choisi de ne pas appeler le Nouveau Front populaire à gouverner. Nous avons proposé de travailler avec d' autres forces politiques, nous avons indiqué que nous souhaitions faire des compromis. Cela n' a pas été entendu par le président de la République qui a balayé la candidature du nouveau front populaire. Je pense que c' est irresponsable… » La nomination d'un Premier ministre en France devient difficile.


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